[article]
Titre : |
La scolarisation des jeunes traumatisés crâniens – Journée d’étude du 16 janvier 2004, Hôpital Broussais, Paris |
Type de document : |
Texte imprimé et/ou numérique |
Auteurs : |
COLLECTIF, Auteur |
Année de publication : |
2005 |
Article en page(s) : |
p.153-172 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Cette journée d’étude a été organisée conjointement par l’hôpital national de Saint-Maurice, son centre ressources pour l’enfant avec lésion cérébrale acquise, le Cnefei, l’association des familles de traumatisés crâniens d’Île-de-France. Elle a été ouverte par monsieur Dominique Lerch, Inspecteur d’académie, directeur du Cnefei, et mise en perspective par Christian Sarralié. Les interventions de la matinée ont été modérées par madame Chelot, coordinatrice du centre ressources de l’hôpital national de Saint-Maurice, celles de l’après-midi par madame Justin Joseph, professeure au Cnefei. Si, bien évidemment, les questions de scolarité impliquent en priorité les enseignants, les caractéristiques des jeunes dont il a été question appelaient les points de vue des différents professionnels impliqués dans la prise en charge, et celui de l’entourage familial. La singularité convoque le pluriel ; c’est au singulier pluriel qu’il faut conjuguer les regards et les réflexions sur les problèmes rencontrés.
Outre les quatre contributions qu’on trouvera ici, et celle reprise en rubrique Nouvelles Technologies, on doit citer :
- l’intervention de Monsieur Noël, enseignant spécialisé et directeur de l’école spécialisée du CMPA de Neufmoutiers-en-Brie (géré par la Fondation Santé des étudiants de France), qui a décrit et commenté les procédures mises en place pour assurer, après leur hospitalisation, le retour à la scolarité de jeunes adolescents traumatisés crâniens, analysé les paramètres à considérer pour concevoir des emplois du temps à la carte et adapter le dispositif scolaire, illustré la nécessité d’une collaboration interprofessionnelle et d’une prise en charge scolaire aux modalités évolutives ;
- la projection d’un film réalisé par le Cnefei, Après l’accident… reprendre l’école. Victimes d’accidents sur la voie publique, Audrey, Vincent et Thomas ont subi un traumatisme crânien grave. Après la sortie du coma, et une phase de rééducation intensive, ils commencent à bénéficier de temps d’enseignement. Mais, sur le plan intellectuel, les troubles sont encore nombreux. À partir de l’observation des trois adolescents dans des activités mathématiques, ce film, tourné au CMPA de Neufmoutiers-en-Brie, présente et illustre les questions qui se posent lors du retour à la scolarité ;
- le témoignage d’un parent, madame Laborde, de l’association « Rencontres Jeunes et Handicaps », qui a souligné que l’accident d’un de ses membres vient bouleverser toute la famille, et l’engager pour la durée dans l’accompagnement du blessé. Utilisant la formule de parcours du combattant pour caractériser la trajectoire scolaire de sa fille, victime très jeune d’un traumatisme crânien, Madame Laborde a rapporté les difficultés à trouver une réalité scolaire ajustée aux capacités de l’enfant, mais aussi les ressources qui se sont présentées ou qu’il a fallu savoir faire émerger ;
- l’exposé de madame Gazay-Gonnet, Inspectrice de l’Éducation nationale chargée de l’Adaptation et de l’intégration scolaires, formatrice au Cnefei, qui a rappelé le droit fondamental de chacun à l’école, présenté l’éventail des structures et dispositifs de prise en charge scolaire pour les enfants et adolescents malades ou handicapés, mettant particulièrement l’accent sur les dispositions introduites par la politique actuelle d’intégration ;
- la contribution de mesdames Dabé, Figenwald, Issaurat, enseignantes du centre médical Edouard Rist à Paris (Fondation Santé des étudiants de France), qui ont expliqué comment une structure scolaire du second degré peut s’organiser pour prendre en charge des jeunes cérébrolésés. Le travail en équipe des enseignants, en interaction avec l’équipe médicale, doit être soutenu par un continuel questionnement collectif et transdisciplinaire, permettre l’articulation de l’accueil, de l’enseignement et du suivi, au service du projet scolaire des jeunes patients élèves ;
- le compte rendu de mesdames Blandin et Jacquot, respectivement assistante de service social et éducatrice au centre ressources de l’hôpital de Saint-Maurice. À partir de leur expérience ces deux intervenantes ont illustré les nombreuses questions que pose la scolarisation d’élèves traumatisés crâniens en milieu ordinaire. Des questions qui découlent de la spécificité du traumatisme crânien, de la méconnaissance fréquente de ses conséquences, d’une certaine insuffisance, parfois, de l’organisation scolaire. Il s’est agi de montrer l’importance du partenariat entre l’équipe enseignante et les autres intervenants, la nécessité de la signature d’un projet véritable ou d’une convention d’intégration formalisée |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=281 |
in Nouvelle Revue de l'AIS (La) > 29 (Avril 2005) . - p.153-172
[article] La scolarisation des jeunes traumatisés crâniens – Journée d’étude du 16 janvier 2004, Hôpital Broussais, Paris [Texte imprimé et/ou numérique] / COLLECTIF, Auteur . - 2005 . - p.153-172. Langues : Français ( fre) in Nouvelle Revue de l'AIS (La) > 29 (Avril 2005) . - p.153-172
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Cette journée d’étude a été organisée conjointement par l’hôpital national de Saint-Maurice, son centre ressources pour l’enfant avec lésion cérébrale acquise, le Cnefei, l’association des familles de traumatisés crâniens d’Île-de-France. Elle a été ouverte par monsieur Dominique Lerch, Inspecteur d’académie, directeur du Cnefei, et mise en perspective par Christian Sarralié. Les interventions de la matinée ont été modérées par madame Chelot, coordinatrice du centre ressources de l’hôpital national de Saint-Maurice, celles de l’après-midi par madame Justin Joseph, professeure au Cnefei. Si, bien évidemment, les questions de scolarité impliquent en priorité les enseignants, les caractéristiques des jeunes dont il a été question appelaient les points de vue des différents professionnels impliqués dans la prise en charge, et celui de l’entourage familial. La singularité convoque le pluriel ; c’est au singulier pluriel qu’il faut conjuguer les regards et les réflexions sur les problèmes rencontrés.
Outre les quatre contributions qu’on trouvera ici, et celle reprise en rubrique Nouvelles Technologies, on doit citer :
- l’intervention de Monsieur Noël, enseignant spécialisé et directeur de l’école spécialisée du CMPA de Neufmoutiers-en-Brie (géré par la Fondation Santé des étudiants de France), qui a décrit et commenté les procédures mises en place pour assurer, après leur hospitalisation, le retour à la scolarité de jeunes adolescents traumatisés crâniens, analysé les paramètres à considérer pour concevoir des emplois du temps à la carte et adapter le dispositif scolaire, illustré la nécessité d’une collaboration interprofessionnelle et d’une prise en charge scolaire aux modalités évolutives ;
- la projection d’un film réalisé par le Cnefei, Après l’accident… reprendre l’école. Victimes d’accidents sur la voie publique, Audrey, Vincent et Thomas ont subi un traumatisme crânien grave. Après la sortie du coma, et une phase de rééducation intensive, ils commencent à bénéficier de temps d’enseignement. Mais, sur le plan intellectuel, les troubles sont encore nombreux. À partir de l’observation des trois adolescents dans des activités mathématiques, ce film, tourné au CMPA de Neufmoutiers-en-Brie, présente et illustre les questions qui se posent lors du retour à la scolarité ;
- le témoignage d’un parent, madame Laborde, de l’association « Rencontres Jeunes et Handicaps », qui a souligné que l’accident d’un de ses membres vient bouleverser toute la famille, et l’engager pour la durée dans l’accompagnement du blessé. Utilisant la formule de parcours du combattant pour caractériser la trajectoire scolaire de sa fille, victime très jeune d’un traumatisme crânien, Madame Laborde a rapporté les difficultés à trouver une réalité scolaire ajustée aux capacités de l’enfant, mais aussi les ressources qui se sont présentées ou qu’il a fallu savoir faire émerger ;
- l’exposé de madame Gazay-Gonnet, Inspectrice de l’Éducation nationale chargée de l’Adaptation et de l’intégration scolaires, formatrice au Cnefei, qui a rappelé le droit fondamental de chacun à l’école, présenté l’éventail des structures et dispositifs de prise en charge scolaire pour les enfants et adolescents malades ou handicapés, mettant particulièrement l’accent sur les dispositions introduites par la politique actuelle d’intégration ;
- la contribution de mesdames Dabé, Figenwald, Issaurat, enseignantes du centre médical Edouard Rist à Paris (Fondation Santé des étudiants de France), qui ont expliqué comment une structure scolaire du second degré peut s’organiser pour prendre en charge des jeunes cérébrolésés. Le travail en équipe des enseignants, en interaction avec l’équipe médicale, doit être soutenu par un continuel questionnement collectif et transdisciplinaire, permettre l’articulation de l’accueil, de l’enseignement et du suivi, au service du projet scolaire des jeunes patients élèves ;
- le compte rendu de mesdames Blandin et Jacquot, respectivement assistante de service social et éducatrice au centre ressources de l’hôpital de Saint-Maurice. À partir de leur expérience ces deux intervenantes ont illustré les nombreuses questions que pose la scolarisation d’élèves traumatisés crâniens en milieu ordinaire. Des questions qui découlent de la spécificité du traumatisme crânien, de la méconnaissance fréquente de ses conséquences, d’une certaine insuffisance, parfois, de l’organisation scolaire. Il s’est agi de montrer l’importance du partenariat entre l’équipe enseignante et les autres intervenants, la nécessité de la signature d’un projet véritable ou d’une convention d’intégration formalisée |
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