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n°46 - 2006 - - Théorie de l’esprit [Texte imprimé et/ou numérique] . - 2007.
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Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
DOC0000249 | PAR-H THE | Périodique | Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes | PAR - Particularités et Fonctionnement | Exclu du prêt |
Dépouillements


La notion de théorie de l'esprit. Fécondité heuristique et limites liées à ses présupposés philosophiques / Bernard PACHOUD in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : La notion de théorie de l'esprit. Fécondité heuristique et limites liées à ses présupposés philosophiques Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Bernard PACHOUD, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.9-30 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La notion de théorie de l'esprit renvoie à la faculté d'attribuer à autrui des états intentionnels pour comprendre ou anticiper son comportement. Elle doit son succès à son caractère opérationnalisable, c'est -à-dire se prêtant à l'expérimentation, et sur ce plan à son incontestable fécondité heuristique. Il est maintenant pratiquement établi à quels stades cette faculté est acquise dans le développement phylogénétique et dans le développement de l'enfant, ainsi que dans quelles pathologies (autisme, schizophrénie) elle est déficiente ou altérée. Ces résultats utiles ne doivent cependant pas cacher les questions essentielles que soulève encore cette faculté et qui orientent actuellement la recherche: la question des mécanismes d'attribution d'états intentionnels, celle des précurseurs de cette faculté et des
modalités de sa mise en place, celle enfin de sa place au sein de la faculté plus , générale d'appréhender la vie mentale d'autrui. A cet égard, il est intéressant de considérer les origines philosophiques de cette notion, pour en comprendre les
présupposés et par suite certaines de ses limites et de ses ressources. Face à toutes ces questions, la notion de théorie de l'esprit apparaît plutôt comme le nom d'un problème qui stimule actuellement la recherche que comme un principe explicatif autosuffisant. Les concepts scientifiques ne trouvent leur sens propre que rapportés à la dynamique de la recherche où ils émergent et se transforment.
Mots clés: Théorie de l'esprit, Psychologie du sens commun (Folk psychology), Rationalité, Syllogisme pratique, Réflexivité, Simulation, Empathie, Intersubjectivité.
Abstract :
The notion of theory of mind. Heuristic potential and limits related to its philosophical presuppositions.
The notion of theory of mind refers to the ability to attribute intentional states to others in order to understand or to anticipate their behaviour. Its success can be explained by the fact that it can be easily operationalized, that is to say lending itself to experimentation where it has proven to be a successfulline or research. One can now consider as established the states in which this ability is acquired in
the phylogenetic development and in child development, and also in which mental diseases (autism, schizophrenia) this ability is deficient of impaired. These useful results should not lead to underestimate the basic questions still raised by this ability and that remain in need of scientific answers: the question of the mechanisms underlying the intentional attributions, that of the precursors of this ability and of
its evolution, and finally the question of the place of the theory of mind in more general ability to apprehend other's mind. With regards to these questions, it's worth considering the philosophical origins of this notion, in order to understand its presuppositions and its related limits and resources. Given all these questions, the notion of theory of mind appears to be the name of a challenging problem for
contemporary research rather than of a self-sufficient explanatory principle. Scientific concepts cannot be correctly understood without considering the dynamic of research in which they appear and evolve.
Key-words: Theory of mind, Folk psychology, Rationality, Practical syllogism, Reflexivity, Simulation, Empathy, Intersubjectivity.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=687
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.9-30[article] La notion de théorie de l'esprit. Fécondité heuristique et limites liées à ses présupposés philosophiques [Texte imprimé et/ou numérique] / Bernard PACHOUD, Auteur . - 2007 . - p.9-30.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.9-30
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La notion de théorie de l'esprit renvoie à la faculté d'attribuer à autrui des états intentionnels pour comprendre ou anticiper son comportement. Elle doit son succès à son caractère opérationnalisable, c'est -à-dire se prêtant à l'expérimentation, et sur ce plan à son incontestable fécondité heuristique. Il est maintenant pratiquement établi à quels stades cette faculté est acquise dans le développement phylogénétique et dans le développement de l'enfant, ainsi que dans quelles pathologies (autisme, schizophrénie) elle est déficiente ou altérée. Ces résultats utiles ne doivent cependant pas cacher les questions essentielles que soulève encore cette faculté et qui orientent actuellement la recherche: la question des mécanismes d'attribution d'états intentionnels, celle des précurseurs de cette faculté et des
modalités de sa mise en place, celle enfin de sa place au sein de la faculté plus , générale d'appréhender la vie mentale d'autrui. A cet égard, il est intéressant de considérer les origines philosophiques de cette notion, pour en comprendre les
présupposés et par suite certaines de ses limites et de ses ressources. Face à toutes ces questions, la notion de théorie de l'esprit apparaît plutôt comme le nom d'un problème qui stimule actuellement la recherche que comme un principe explicatif autosuffisant. Les concepts scientifiques ne trouvent leur sens propre que rapportés à la dynamique de la recherche où ils émergent et se transforment.
Mots clés: Théorie de l'esprit, Psychologie du sens commun (Folk psychology), Rationalité, Syllogisme pratique, Réflexivité, Simulation, Empathie, Intersubjectivité.
Abstract :
The notion of theory of mind. Heuristic potential and limits related to its philosophical presuppositions.
The notion of theory of mind refers to the ability to attribute intentional states to others in order to understand or to anticipate their behaviour. Its success can be explained by the fact that it can be easily operationalized, that is to say lending itself to experimentation where it has proven to be a successfulline or research. One can now consider as established the states in which this ability is acquired in
the phylogenetic development and in child development, and also in which mental diseases (autism, schizophrenia) this ability is deficient of impaired. These useful results should not lead to underestimate the basic questions still raised by this ability and that remain in need of scientific answers: the question of the mechanisms underlying the intentional attributions, that of the precursors of this ability and of
its evolution, and finally the question of the place of the theory of mind in more general ability to apprehend other's mind. With regards to these questions, it's worth considering the philosophical origins of this notion, in order to understand its presuppositions and its related limits and resources. Given all these questions, the notion of theory of mind appears to be the name of a challenging problem for
contemporary research rather than of a self-sufficient explanatory principle. Scientific concepts cannot be correctly understood without considering the dynamic of research in which they appear and evolve.
Key-words: Theory of mind, Folk psychology, Rationality, Practical syllogism, Reflexivity, Simulation, Empathy, Intersubjectivity.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=687 Théorie de l'esprit, intersubjectivité et mise en récit dans la clinique de l'autisme infantile (vers une approche intégrée) / Jacques HOCHMANN in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Théorie de l'esprit, intersubjectivité et mise en récit dans la clinique de l'autisme infantile (vers une approche intégrée) Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Jacques HOCHMANN, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.31-44 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La théorie de l'esprit a représenté, à la fois sur le plan expérimental et clinique un tournant dans l'étude de l'autisme infantile précoce. Son aspect modulaire a été critiqué et on tend aujourd'hui à lui substituer un modèle simulationniste qui
permet de reconsidérer l'autisme comme un trouble de l'empathie dans le cadre d'une théorie de l'intersubjectivité. Ces nouveaux modèles issus des sciences cognitives ne rentrent pas en contradiction avec les conceptions cliniques inspirées
par une écoute psychanalytique. Ils les complètent et permettent de dépasser les oppositions psychogenèse-organogenèse, défense-déficit, dans une approche globale de l'enfant qui dépasse également l'opposition soin-éducation et qui a pour objet la remise en route d'un récit intérieur et le réinvestissement positif de l'activité mentale.
Mots clés. Autisme infantile. Théorie de l'esprit. Intersubjectivité. Empathie. Narratologie. Psychothérapie de l'autisme. Autoérotisme.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=688
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.31-44[article] Théorie de l'esprit, intersubjectivité et mise en récit dans la clinique de l'autisme infantile (vers une approche intégrée) [Texte imprimé et/ou numérique] / Jacques HOCHMANN, Auteur . - 2007 . - p.31-44.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.31-44
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La théorie de l'esprit a représenté, à la fois sur le plan expérimental et clinique un tournant dans l'étude de l'autisme infantile précoce. Son aspect modulaire a été critiqué et on tend aujourd'hui à lui substituer un modèle simulationniste qui
permet de reconsidérer l'autisme comme un trouble de l'empathie dans le cadre d'une théorie de l'intersubjectivité. Ces nouveaux modèles issus des sciences cognitives ne rentrent pas en contradiction avec les conceptions cliniques inspirées
par une écoute psychanalytique. Ils les complètent et permettent de dépasser les oppositions psychogenèse-organogenèse, défense-déficit, dans une approche globale de l'enfant qui dépasse également l'opposition soin-éducation et qui a pour objet la remise en route d'un récit intérieur et le réinvestissement positif de l'activité mentale.
Mots clés. Autisme infantile. Théorie de l'esprit. Intersubjectivité. Empathie. Narratologie. Psychothérapie de l'autisme. Autoérotisme.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=688 La théorie de l'esprit dans la schizophrénie / Rhiannon CORCORAN in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : La théorie de l'esprit dans la schizophrénie Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Rhiannon CORCORAN, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.45-62 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Cet article commence par la présentation de l'hypothèse de Frith (1992), selon laquelle les personnes présentant certains signes et symptômes de schizophrénie ont des difficultés à se représenter les états mentaux. Les résultats des études originales conduites par Corcoran, Frith et collaborateurs afin d'explorer cette hypothèse sont décrits. La seconde partie de l'article présente des recherches que Corcoran et Frith ont réalisées plus récemment afin d'étudier un modèle de théorie
de l'esprit qui postule que cette compétence impliquerait le raisonnement analogique et s'appuierait sur la mémoire autobiographique et le raisonnement conditionnel.
Trois études entreprises pour tester ce modèle avec des échantillons de patients schizophrènes sont décrites.
Abstract
This paper begins by outlining the thesis originally proposed by Frith (1992) that people with certain signs and symptoms of schizophrenia have difficulty representing mental states. The findings from the original studies conducted by Corcoran,
Frith and others to explore this thesis are described. The second part of the paper describes research that Corcoran and Frith have pursued more recently that explores a model of theory of mind which suggests that the skill is accompli shed by
means of analogical reasoning, drawing on autobiographical memory and conditional reasoning. Three studies undertaken to explore this model in samples of people with schizophrenia are described.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=689
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.45-62[article] La théorie de l'esprit dans la schizophrénie [Texte imprimé et/ou numérique] / Rhiannon CORCORAN, Auteur . - 2007 . - p.45-62.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.45-62
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Cet article commence par la présentation de l'hypothèse de Frith (1992), selon laquelle les personnes présentant certains signes et symptômes de schizophrénie ont des difficultés à se représenter les états mentaux. Les résultats des études originales conduites par Corcoran, Frith et collaborateurs afin d'explorer cette hypothèse sont décrits. La seconde partie de l'article présente des recherches que Corcoran et Frith ont réalisées plus récemment afin d'étudier un modèle de théorie
de l'esprit qui postule que cette compétence impliquerait le raisonnement analogique et s'appuierait sur la mémoire autobiographique et le raisonnement conditionnel.
Trois études entreprises pour tester ce modèle avec des échantillons de patients schizophrènes sont décrites.
Abstract
This paper begins by outlining the thesis originally proposed by Frith (1992) that people with certain signs and symptoms of schizophrenia have difficulty representing mental states. The findings from the original studies conducted by Corcoran,
Frith and others to explore this thesis are described. The second part of the paper describes research that Corcoran and Frith have pursued more recently that explores a model of theory of mind which suggests that the skill is accompli shed by
means of analogical reasoning, drawing on autobiographical memory and conditional reasoning. Three studies undertaken to explore this model in samples of people with schizophrenia are described.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=689 Théorie de l'esprit et schizophrénie / Yves SARFATI in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Théorie de l'esprit et schizophrénie Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Yves SARFATI, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.63-76 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Cet article a été conçu pour répondre à celui de Rhiannon Corcoran, et reprend donc certaines données qu'elle a exposées dans le présent numéro. Il soulève plusieurs questions actuelles relatives aux recherches sur la théorie de l'esprit dans la schizophrénie. On peut, d'une part, constater aujourd'hui que le nombre des tâches utilisées dans ce domaine n'est pas sans poser problème, puisque l'on montre que celles-ci ne testent pas toutes les mêmes compétences, certaines,
comme les tâches de fausses croyances de deuxième ordre, devenant même suspectes de n'être pas faisables. On peut, par ailleurs, se réjouir de la vitalité des recherches qu'ont généré les modèles de Frith et Hardy-Baylé, qui intègrent le déficit en théorie de l'esprit comme élément pathogénique de schizophrénie, et dont cet article confronte les différences essentielles. Enfin, cet article passe en revue les facteurs que l'on étudie comme pouvant intervenir dans l'expression clinique du déficit en théorie de l'esprit dans la schizophrénie, à savoir: la durée d'évolution de la maladie, le quotient intellectuel, le statut symptomatique, et enfin le contexte , émotionnel. A ce dernier sujet, des données préliminaires sont fournies, qui montrent que la valence émotionnelle négative d'un contexte dégrade sensiblement,
chez certains sujets, les performances d'attribution d'intentions à autrui.
Abstract
The present article was written as a response to that of Rhiannon Corcoran and consequently employs sorne of the same data presented by her here. It raises a number of currently relevant questions relating to research into Theory of Mind in
schizophrenia. On the one hand, we can see that at present the number of tasks used in this field poses certain problems since we show that they do not all test the same skills and that sorne of them, such as the second-order false belief tasks, might even be thought to be impossible to administer. On the other hand, we can be happy about the vigour of the research generated by the models proposed by Frith and Hardy-Baylé which include the Theory of Mind deficit as a pathogenic component
of schizophrenia. This article therefore addresses a number of fundamental differences Finally, the article reviews the factors that have been studied as being potentially
involved in the clinical expression of the Theory of Mind deficit in schizophrenia, namely: the period of development of the illness, the intelligence quotient, the symptomatologie status and, finally, the emotional context. With
reference to this latter issue, we provide prelirninary data which indicates that a negative emotional valence considerably impairs performances in the attribution of intentions to Others in certain subjects.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=690
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.63-76[article] Théorie de l'esprit et schizophrénie [Texte imprimé et/ou numérique] / Yves SARFATI, Auteur . - 2007 . - p.63-76.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.63-76
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Cet article a été conçu pour répondre à celui de Rhiannon Corcoran, et reprend donc certaines données qu'elle a exposées dans le présent numéro. Il soulève plusieurs questions actuelles relatives aux recherches sur la théorie de l'esprit dans la schizophrénie. On peut, d'une part, constater aujourd'hui que le nombre des tâches utilisées dans ce domaine n'est pas sans poser problème, puisque l'on montre que celles-ci ne testent pas toutes les mêmes compétences, certaines,
comme les tâches de fausses croyances de deuxième ordre, devenant même suspectes de n'être pas faisables. On peut, par ailleurs, se réjouir de la vitalité des recherches qu'ont généré les modèles de Frith et Hardy-Baylé, qui intègrent le déficit en théorie de l'esprit comme élément pathogénique de schizophrénie, et dont cet article confronte les différences essentielles. Enfin, cet article passe en revue les facteurs que l'on étudie comme pouvant intervenir dans l'expression clinique du déficit en théorie de l'esprit dans la schizophrénie, à savoir: la durée d'évolution de la maladie, le quotient intellectuel, le statut symptomatique, et enfin le contexte , émotionnel. A ce dernier sujet, des données préliminaires sont fournies, qui montrent que la valence émotionnelle négative d'un contexte dégrade sensiblement,
chez certains sujets, les performances d'attribution d'intentions à autrui.
Abstract
The present article was written as a response to that of Rhiannon Corcoran and consequently employs sorne of the same data presented by her here. It raises a number of currently relevant questions relating to research into Theory of Mind in
schizophrenia. On the one hand, we can see that at present the number of tasks used in this field poses certain problems since we show that they do not all test the same skills and that sorne of them, such as the second-order false belief tasks, might even be thought to be impossible to administer. On the other hand, we can be happy about the vigour of the research generated by the models proposed by Frith and Hardy-Baylé which include the Theory of Mind deficit as a pathogenic component
of schizophrenia. This article therefore addresses a number of fundamental differences Finally, the article reviews the factors that have been studied as being potentially
involved in the clinical expression of the Theory of Mind deficit in schizophrenia, namely: the period of development of the illness, the intelligence quotient, the symptomatologie status and, finally, the emotional context. With
reference to this latter issue, we provide prelirninary data which indicates that a negative emotional valence considerably impairs performances in the attribution of intentions to Others in certain subjects.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=690 Neurones miroirs et simulation: Clés pour la compréhension des relations interpersonnelles / Vittorio GALLESE in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Neurones miroirs et simulation: Clés pour la compréhension des relations interpersonnelles Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Vittorio GALLESE, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.77-98 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La capacité à comprendre les autres comme des agents intentionnels, loin d'être exclusivement dépendante des capacités mentales et linguistiques, est profondément fondée sur la nature relationnelle de l'action. Une forme implicite de
« compréhension» se base sur l'analyse du comportement d'autrui en tant que somme d'actions intentionnelles. Cette modélisation se fait sur la base d'une équivalence, du point de vue des réseaux moteurs impliqués, entre ce que font les autres
et l'observateur. Les neurones miroirs sont le substratum neuronal probable de ce mécanisme. L'action n'est cependant certainement pas le seul moyen par lequel nous pouvons comprendre les autres. Nous partageons en effet de nombreux états avec nos congénères, et en particulier nos émotions et nos sensations. Cet article présente un nouveau concept capable d'appréhender la richesse des expériences que nous partageons avec les autres: celui de collecteur partagé d'intersubjectivité. Je poserai comme principe que ce collecteur partagé rend possible la communication
intersubjective et la psychologie naïve (mindreading).
De nouvelles données expérimentales montrent que les structures neuronales qui participent à l'exécution des actions et au ressenti émotionnel sont également actives quand les mêmes actions, sensations et émotions sont détectées chez les autres.
Ces résultats laissent penser que différents «mécanismes en miroir «peuvent être mis en oeuvre dans le cerveau humain. Ces mécanismes de simulation, découverts et décrits à l'origine dans le domaine de l'action, pourraient être, en fait, une organisation fonctionnelle de base de notre cerveau, à l'origine d'une expérience intersubjective riche et diversifiée.
Abstract
The capacity to understand others as intentional agents, far from being exc1usively dependent upon mentalisticllinguistic abilities, is deeply grounded in the relational nature of action. An implicit form of «understanding » is achieved by modeling the behavior of other individuals as an intentional action on the basis of a motor equivalence between what the others do and what the observer does. Mirror neurons are
likely the neural correlate of this mechanism. Action, however, is certainly not the only medium through which we can understand others. There is indeed a multiplicity of states that we share with our conspecifics : emotions, and our being subject to somatic sensations. A new conceptual tool able to capture the richness of the experiences we share with others will be introduced: the shared manifold of intersubjectivity.
1 will posit that this shared manifold scaffolds intersubjective
communication and mind reading become possible. New empirical evidence suggests that the same neural structures that are underpinning the execution of actions and the experience of sensations and emotions are active also when the same actions, sensations and emotions are detected in others. It appears therefore that a whole range of different «mirror matching mechanisms » may be present in our brain. This sub personal architecture of embodied simulation, originally discovered and described in the domain of actions, could well be a basic
organizational feature of our brain, enabling our rich and diversified intersubjective experience.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=691
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.77-98[article] Neurones miroirs et simulation: Clés pour la compréhension des relations interpersonnelles [Texte imprimé et/ou numérique] / Vittorio GALLESE, Auteur . - 2007 . - p.77-98.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.77-98
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La capacité à comprendre les autres comme des agents intentionnels, loin d'être exclusivement dépendante des capacités mentales et linguistiques, est profondément fondée sur la nature relationnelle de l'action. Une forme implicite de
« compréhension» se base sur l'analyse du comportement d'autrui en tant que somme d'actions intentionnelles. Cette modélisation se fait sur la base d'une équivalence, du point de vue des réseaux moteurs impliqués, entre ce que font les autres
et l'observateur. Les neurones miroirs sont le substratum neuronal probable de ce mécanisme. L'action n'est cependant certainement pas le seul moyen par lequel nous pouvons comprendre les autres. Nous partageons en effet de nombreux états avec nos congénères, et en particulier nos émotions et nos sensations. Cet article présente un nouveau concept capable d'appréhender la richesse des expériences que nous partageons avec les autres: celui de collecteur partagé d'intersubjectivité. Je poserai comme principe que ce collecteur partagé rend possible la communication
intersubjective et la psychologie naïve (mindreading).
De nouvelles données expérimentales montrent que les structures neuronales qui participent à l'exécution des actions et au ressenti émotionnel sont également actives quand les mêmes actions, sensations et émotions sont détectées chez les autres.
Ces résultats laissent penser que différents «mécanismes en miroir «peuvent être mis en oeuvre dans le cerveau humain. Ces mécanismes de simulation, découverts et décrits à l'origine dans le domaine de l'action, pourraient être, en fait, une organisation fonctionnelle de base de notre cerveau, à l'origine d'une expérience intersubjective riche et diversifiée.
Abstract
The capacity to understand others as intentional agents, far from being exc1usively dependent upon mentalisticllinguistic abilities, is deeply grounded in the relational nature of action. An implicit form of «understanding » is achieved by modeling the behavior of other individuals as an intentional action on the basis of a motor equivalence between what the others do and what the observer does. Mirror neurons are
likely the neural correlate of this mechanism. Action, however, is certainly not the only medium through which we can understand others. There is indeed a multiplicity of states that we share with our conspecifics : emotions, and our being subject to somatic sensations. A new conceptual tool able to capture the richness of the experiences we share with others will be introduced: the shared manifold of intersubjectivity.
1 will posit that this shared manifold scaffolds intersubjective
communication and mind reading become possible. New empirical evidence suggests that the same neural structures that are underpinning the execution of actions and the experience of sensations and emotions are active also when the same actions, sensations and emotions are detected in others. It appears therefore that a whole range of different «mirror matching mechanisms » may be present in our brain. This sub personal architecture of embodied simulation, originally discovered and described in the domain of actions, could well be a basic
organizational feature of our brain, enabling our rich and diversified intersubjective experience.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=691 Une question de perspective: Egocentrisme et allocentrisme social / Frédérique DE VIGNEMONT in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Une question de perspective: Egocentrisme et allocentrisme social Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Frédérique DE VIGNEMONT, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.99-118 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Notre société n'implique rarement que deux personnes et requiert de pouvoir comprendre les interactions entre soi et autrui, mais aussi entre deux personnes externes. La question est alors de savoir si les mêmes mécanismes sont mis en jeu
dans les deux cas pour comprendre autrui. M'inspirant de la cognition spatiale, je propose ici de distinguer une perspective égocentrique et une perspective allocentrique
en théorie de l'esprit. Dans le premier cas, autrui est compris dans sa relation plus ou moins directe avec le sujet. Dans le second, autrui est compris dans sa relation
avec d'autres individus, indépendamment du sujet lui-même. Ces deux perspectives jouent des rôles distincts. En effet, seule une représentation égocentrique de l'autre est liée directement aux possibilités que le sujet a d'interagir avec lui.
Mais une telle représentation est nécessairement subjective et ce n'est qu'avec une théorie de l'esprit allocentrique que l'on peut acquérir une véritable compréhension des interactions sociales. Ce n'est qu'en tenant compte de cette distinction entre différentes perspectives que l'on parviendra à établir un diagnostic plus pointu des troubles pathologiques de la théorie de l'esprit.
Abstract
The social world involves a first-person (the self), a second-person (the other related to the self) and a third-person component (the other unrelated to the self). The question is whether the same mechanisms are involved in all cases. 1 suggest
here to apply the spatial distinction between egocentrism and allocentrism to social cognition. 1 daim that in mentalizing the other can be understood from either an egocentric point of view (<< you ») or an allocentric point of view <from an allocentric perspective when their existence/their mental states are completely independent from the self. These two perspectives play different roles. Only an egocentric representation of the other enables the subject to interact properly with mm. However, such representation is necessarily subjective and cannot provide a full grip on social understanding, contrary to allocentric theory of mind.
Social interaction is thus based on egocentric mentalizing, while folk psychology depends on allocentric mentalizing.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=692
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.99-118[article] Une question de perspective: Egocentrisme et allocentrisme social [Texte imprimé et/ou numérique] / Frédérique DE VIGNEMONT, Auteur . - 2007 . - p.99-118.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.99-118
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Notre société n'implique rarement que deux personnes et requiert de pouvoir comprendre les interactions entre soi et autrui, mais aussi entre deux personnes externes. La question est alors de savoir si les mêmes mécanismes sont mis en jeu
dans les deux cas pour comprendre autrui. M'inspirant de la cognition spatiale, je propose ici de distinguer une perspective égocentrique et une perspective allocentrique
en théorie de l'esprit. Dans le premier cas, autrui est compris dans sa relation plus ou moins directe avec le sujet. Dans le second, autrui est compris dans sa relation
avec d'autres individus, indépendamment du sujet lui-même. Ces deux perspectives jouent des rôles distincts. En effet, seule une représentation égocentrique de l'autre est liée directement aux possibilités que le sujet a d'interagir avec lui.
Mais une telle représentation est nécessairement subjective et ce n'est qu'avec une théorie de l'esprit allocentrique que l'on peut acquérir une véritable compréhension des interactions sociales. Ce n'est qu'en tenant compte de cette distinction entre différentes perspectives que l'on parviendra à établir un diagnostic plus pointu des troubles pathologiques de la théorie de l'esprit.
Abstract
The social world involves a first-person (the self), a second-person (the other related to the self) and a third-person component (the other unrelated to the self). The question is whether the same mechanisms are involved in all cases. 1 suggest
here to apply the spatial distinction between egocentrism and allocentrism to social cognition. 1 daim that in mentalizing the other can be understood from either an egocentric point of view (<< you ») or an allocentric point of view <from an allocentric perspective when their existence/their mental states are completely independent from the self. These two perspectives play different roles. Only an egocentric representation of the other enables the subject to interact properly with mm. However, such representation is necessarily subjective and cannot provide a full grip on social understanding, contrary to allocentric theory of mind.
Social interaction is thus based on egocentric mentalizing, while folk psychology depends on allocentric mentalizing.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=692 Théorie de l'esprit ou simulation: L'apport des études développementales / Anne REBOUL in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
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[article]
Titre : Théorie de l'esprit ou simulation: L'apport des études développementales Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Anne REBOUL, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.117-126 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Sur la base des indications et des définitions données par B. Pachoud dans son article, je dresserai rapidement un panorama de l'acquisition parallèle du langage et de la théorie de l'esprit et j'indiquerai les conclusions que l'on peut tirer de ces données pour le débat entre la vision «théorique» et la vision « simulationniste » de la théorie de l'esprit. Spécifiquement, les débuts de la théorie de l'esprit (le développement de la reconnaissance de l'agentivité et de la capacité d'attention partagée)sont en place lorsque l'enfant commence à acquérir le lexique. Ces capacités
ne sont clairement pas de nature théorique. La capacité à passer le test de la fausse croyance (acquise entre trois et quatre ans) semble dépendre de la maîtrise de concepts et de structures linguistiques. Elle paraît de nature plus théorique que simulationniste. La théorie de l'esprit repose donc probablement sur une combinaison de simulation et de connaissances plus théoriques. Cette vision des choses
pourrait expliquer certaines particularités de l'acquisition du langage par les autistes et les patients atteints du syndrome d'Asperger.
Mots clés: Théorie de l'esprit, Simulation, Acquisition du langage, Autisme, Syndrome d'Asperger.
Abstract
On the basis of the data and definitions given by B. Pachoud in bis article, 1 will briefly outline a sketch of the parallel acquisition of language and theory of mind and draw sorne consequences for the debate on the theory-theory view and the
simulation view of theory of mind. Specifically, the beginnings of theory of mind (detection of agentivity and shared attention) are in place when the child begins
acquiring the lexicon. These capacities are c1early not theoretical. The capacity to pass the false belief test (acquired between 3 and 4 years) seems to depend on the
mastering of linguistic structures and concepts. It seems more theoretical than simulationist. Thus, theory of mind presumably is a blend of both simulation and more theoretical knowledge. This view might explain sorne peculiarities of language acquisition by autistic and Asperger patients.
Key words: Theory of mind, Simulation, Language acquisition, Autism, Asperger Syndrome.En ligne : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/02/90/95/PDF/ToM-ISC.pdf Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=693
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.117-126[article] Théorie de l'esprit ou simulation: L'apport des études développementales [Texte imprimé et/ou numérique] / Anne REBOUL, Auteur . - 2007 . - p.117-126.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.117-126
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Sur la base des indications et des définitions données par B. Pachoud dans son article, je dresserai rapidement un panorama de l'acquisition parallèle du langage et de la théorie de l'esprit et j'indiquerai les conclusions que l'on peut tirer de ces données pour le débat entre la vision «théorique» et la vision « simulationniste » de la théorie de l'esprit. Spécifiquement, les débuts de la théorie de l'esprit (le développement de la reconnaissance de l'agentivité et de la capacité d'attention partagée)sont en place lorsque l'enfant commence à acquérir le lexique. Ces capacités
ne sont clairement pas de nature théorique. La capacité à passer le test de la fausse croyance (acquise entre trois et quatre ans) semble dépendre de la maîtrise de concepts et de structures linguistiques. Elle paraît de nature plus théorique que simulationniste. La théorie de l'esprit repose donc probablement sur une combinaison de simulation et de connaissances plus théoriques. Cette vision des choses
pourrait expliquer certaines particularités de l'acquisition du langage par les autistes et les patients atteints du syndrome d'Asperger.
Mots clés: Théorie de l'esprit, Simulation, Acquisition du langage, Autisme, Syndrome d'Asperger.
Abstract
On the basis of the data and definitions given by B. Pachoud in bis article, 1 will briefly outline a sketch of the parallel acquisition of language and theory of mind and draw sorne consequences for the debate on the theory-theory view and the
simulation view of theory of mind. Specifically, the beginnings of theory of mind (detection of agentivity and shared attention) are in place when the child begins
acquiring the lexicon. These capacities are c1early not theoretical. The capacity to pass the false belief test (acquired between 3 and 4 years) seems to depend on the
mastering of linguistic structures and concepts. It seems more theoretical than simulationist. Thus, theory of mind presumably is a blend of both simulation and more theoretical knowledge. This view might explain sorne peculiarities of language acquisition by autistic and Asperger patients.
Key words: Theory of mind, Simulation, Language acquisition, Autism, Asperger Syndrome.En ligne : http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/02/90/95/PDF/ToM-ISC.pdf Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=693 Penser l'autre, être pensé par l'autre: Intérêts de la notion de théorie de l'esprit pour la psychopathologie / Nicolas GEORGIEFF in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Penser l'autre, être pensé par l'autre: Intérêts de la notion de théorie de l'esprit pour la psychopathologie Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Nicolas GEORGIEFF, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.127-142 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Nous ne reviendrons pas ici sur l'histoire de la notion de Théorie de l'esprit (<< Theory of mind ou ToM), présentée ailleurs dans ce volume. Rappelons seulement qu'elle est apparue dans le champ de l'éthologie (<< les chimpanzés ont-ils une ToM? », Premack & Woodruff 1978), avant de croiser celui de la psychopathologie et du développement (<< les autistes ont-ils une ToM? », Baron-Cohen, Leslie & Frith 1985). Capacité à prédire les comportements et actions des congénères, elle
devient progressivement l'aptitude à accéder aux états mentaux d'autrui, puis à adopter le «point de vue de l'autre», à se mettre à la place de l'autre. En effet, à une première conception intellectualiste, qui la considère comme un jugement sur les croyances et intentions d'autrui issu de l'apprentissage et de calculs cognitifs, dépendant d'opérations mentales proches de la conscience et de «haut niveau», succède une conception plus automatique, implicite, basée sur l'activation commune chez soi et autrui de systèmes neuro-cognitifs spécialisés dans la perception, la représentation et l'organisation de l'action.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=694
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.127-142[article] Penser l'autre, être pensé par l'autre: Intérêts de la notion de théorie de l'esprit pour la psychopathologie [Texte imprimé et/ou numérique] / Nicolas GEORGIEFF, Auteur . - 2007 . - p.127-142.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.127-142
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : Nous ne reviendrons pas ici sur l'histoire de la notion de Théorie de l'esprit (<< Theory of mind ou ToM), présentée ailleurs dans ce volume. Rappelons seulement qu'elle est apparue dans le champ de l'éthologie (<< les chimpanzés ont-ils une ToM? », Premack & Woodruff 1978), avant de croiser celui de la psychopathologie et du développement (<< les autistes ont-ils une ToM? », Baron-Cohen, Leslie & Frith 1985). Capacité à prédire les comportements et actions des congénères, elle
devient progressivement l'aptitude à accéder aux états mentaux d'autrui, puis à adopter le «point de vue de l'autre», à se mettre à la place de l'autre. En effet, à une première conception intellectualiste, qui la considère comme un jugement sur les croyances et intentions d'autrui issu de l'apprentissage et de calculs cognitifs, dépendant d'opérations mentales proches de la conscience et de «haut niveau», succède une conception plus automatique, implicite, basée sur l'activation commune chez soi et autrui de systèmes neuro-cognitifs spécialisés dans la perception, la représentation et l'organisation de l'action.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=694 Théorie de l'esprit et schizophrénie: Une revue de la littérature / Michel CERMOLACCE in Confrontations Psychiatriques, n°46 - 2006 ([25/04/2007])
[article]
Titre : Théorie de l'esprit et schizophrénie: Une revue de la littérature Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Michel CERMOLACCE, Auteur ; Jean NAUDIN, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p.143-180 Langues : Français (fre) Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La réussite des interactions sociales implique la capacité à comprendre le comportement d'autrui en lui attribuant des états mentaux qui lui sont propres. La conscience que les autres ont des intentions, des croyances ou des désirs différents
des nôtres a été décrite comme «théorie de l'esprit» ToM), «position intentionnelle », «mentalisation» ou encore «mind reading ». Cette ToM, comme forme de métareprésentation, est une composante majeure de la cognition sociale, et durant les deux dernières décennies, elle a fait l'objet de nombreuses études dans plusieurs domaines: comportement animal, autisme, développement normal,
lésions cérébrales acquises, troubles du spectre schizophrénique. En effet, la capacité à attribuer à autrui des pensées et des sentiments est généralement perturbée au
cours de la schizophrénie. S'il est couramment admis que certains patients souffrant de schizophrénie présentent des performances diminuées en ToM, de nombreux désaccords persistent concernant la sévérité, la spécificité d'une telle
atteinte, ainsi que ses relations avec la symptomatologie et l'évolution de la pathologie.
Le propos de cette revue consiste, après une courte introduction, à développer les
deux principaux modèles du déficit schizophrénique en ToM. Le modèle de Londres, caractérisé par des paradigmes verbaux, avec discours indirects, et approche catégorielle hiérarchisée, suggère une diminution de performances chez des patients présentant des symptômes paranoïdes, ou comportementaux déficitaires, et s'intègre dans un modèle global de l'attribution et du contrôle de représentations complexes. Le modèle de Versailles explore les relations entre déficit du traitement sémantique du contexte, déficit en ToM et désorganisation clinique, en utilisant des épreuves non verbales. Dans la quatrième partie de cette revue, nous considèrerons la question des liens entre performance en ToM et évolution schizophrénique, en évoquant des conclusions controversées à propos des phases de rémission, de chronicité, ainsi que sur l'instabilité potentielle de ces performances. Puis nous développerons dans le cinquième chapitre quelques résultats d'imagerie fonctionnelle en rapport avec les capacités de mentalisation. En conclusion, nous soulèverons
plusieurs points d'ordre théorique et méthodologique.
Mots Clés: Schizophrénie, Intersubjectivité, Théorie de l'esprit, Cognition sociale.
Abstract :
Successful social interactions include the ability to understand other people's behavior by attributing one's own mental states. The awareness that other people have intentions, beliefs or desires different from our own has been referred to as «theory of mind» (ToM), «intentional stance », «mentalization» or «mind reading ». ToM, as a form of metarepresentation, is a major component of social cognition,
and numerous studies have described it in several domains during the two last decades: animal behavior, autism, normal development, acquired brain damages, schizophrenia spectrum disorders. Indeed, the ability to attribute thoughts and feelings to others is generally impaired in schizophrenia. There is a consensus that sorne patients with schizophrenia have impaired ToM, but there is disagreement about the specificity, the severity, the relationship with symptomatology and pathologieal evolution of such an impairment.
The aim of this review consists, after a brief introduction, in developing the two principal models of the schizophrenie deficit of ToM. The London model, characterized by verbal paradigms, with indirect speech, categorical and hierarchieal
approach, suggest an impairment among patients with paranoid and negative behavior symptoms, integrated in a global model of attribution and monitoring of complex representations. The Versailles model explores the relationship between
deficit of contextual semantic processing, deficit of ToM and clinical disorganization, using non verbal tasks. ln the fourth part of this review, we will consider the question of the links between ToM performances and schizophrenic evolution, by
reporting controversial results on remis sion and chronicity phases, as weIl as potential instability of those performances. Then, we will develop several functional imaging findings concerning mentalization abilities in the fifth chapter. Finally, the conclusion will raise sorne theoretical and methodological issues.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=695
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.143-180[article] Théorie de l'esprit et schizophrénie: Une revue de la littérature [Texte imprimé et/ou numérique] / Michel CERMOLACCE, Auteur ; Jean NAUDIN, Auteur . - 2007 . - p.143-180.
Langues : Français (fre)
in Confrontations Psychiatriques > n°46 - 2006 [25/04/2007] . - p.143-180
Index. décimale : PAR-H PAR-H - Théorie de l‘Esprit Résumé : La réussite des interactions sociales implique la capacité à comprendre le comportement d'autrui en lui attribuant des états mentaux qui lui sont propres. La conscience que les autres ont des intentions, des croyances ou des désirs différents
des nôtres a été décrite comme «théorie de l'esprit» ToM), «position intentionnelle », «mentalisation» ou encore «mind reading ». Cette ToM, comme forme de métareprésentation, est une composante majeure de la cognition sociale, et durant les deux dernières décennies, elle a fait l'objet de nombreuses études dans plusieurs domaines: comportement animal, autisme, développement normal,
lésions cérébrales acquises, troubles du spectre schizophrénique. En effet, la capacité à attribuer à autrui des pensées et des sentiments est généralement perturbée au
cours de la schizophrénie. S'il est couramment admis que certains patients souffrant de schizophrénie présentent des performances diminuées en ToM, de nombreux désaccords persistent concernant la sévérité, la spécificité d'une telle
atteinte, ainsi que ses relations avec la symptomatologie et l'évolution de la pathologie.
Le propos de cette revue consiste, après une courte introduction, à développer les
deux principaux modèles du déficit schizophrénique en ToM. Le modèle de Londres, caractérisé par des paradigmes verbaux, avec discours indirects, et approche catégorielle hiérarchisée, suggère une diminution de performances chez des patients présentant des symptômes paranoïdes, ou comportementaux déficitaires, et s'intègre dans un modèle global de l'attribution et du contrôle de représentations complexes. Le modèle de Versailles explore les relations entre déficit du traitement sémantique du contexte, déficit en ToM et désorganisation clinique, en utilisant des épreuves non verbales. Dans la quatrième partie de cette revue, nous considèrerons la question des liens entre performance en ToM et évolution schizophrénique, en évoquant des conclusions controversées à propos des phases de rémission, de chronicité, ainsi que sur l'instabilité potentielle de ces performances. Puis nous développerons dans le cinquième chapitre quelques résultats d'imagerie fonctionnelle en rapport avec les capacités de mentalisation. En conclusion, nous soulèverons
plusieurs points d'ordre théorique et méthodologique.
Mots Clés: Schizophrénie, Intersubjectivité, Théorie de l'esprit, Cognition sociale.
Abstract :
Successful social interactions include the ability to understand other people's behavior by attributing one's own mental states. The awareness that other people have intentions, beliefs or desires different from our own has been referred to as «theory of mind» (ToM), «intentional stance », «mentalization» or «mind reading ». ToM, as a form of metarepresentation, is a major component of social cognition,
and numerous studies have described it in several domains during the two last decades: animal behavior, autism, normal development, acquired brain damages, schizophrenia spectrum disorders. Indeed, the ability to attribute thoughts and feelings to others is generally impaired in schizophrenia. There is a consensus that sorne patients with schizophrenia have impaired ToM, but there is disagreement about the specificity, the severity, the relationship with symptomatology and pathologieal evolution of such an impairment.
The aim of this review consists, after a brief introduction, in developing the two principal models of the schizophrenie deficit of ToM. The London model, characterized by verbal paradigms, with indirect speech, categorical and hierarchieal
approach, suggest an impairment among patients with paranoid and negative behavior symptoms, integrated in a global model of attribution and monitoring of complex representations. The Versailles model explores the relationship between
deficit of contextual semantic processing, deficit of ToM and clinical disorganization, using non verbal tasks. ln the fourth part of this review, we will consider the question of the links between ToM performances and schizophrenic evolution, by
reporting controversial results on remis sion and chronicity phases, as weIl as potential instability of those performances. Then, we will develop several functional imaging findings concerning mentalization abilities in the fifth chapter. Finally, the conclusion will raise sorne theoretical and methodological issues.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=695
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