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Auteur Catherine PERRET |
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Le tacite, l'humain / Catherine PERRET
Titre : Le tacite, l'humain : Anthropologie politique de Fernand Deligny Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Catherine PERRET, Auteur Editeur : Paris [France] : Seuil Année de publication : 2021 Collection : La Librairie du XXIe siècle, ISSN 1628-5255 Importance : 361 p. Format : 14,2 cm × 22,5 cm × 2,7 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-145238-9 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : Le lien social se nourrit de quelque chose qui n'est pas social. Tel est le propos de cet essai d'infra-politique dans lequel la philosophe Catherine Perret, explorant la naissance de la pédopsychiatrie et l'histoire des politiques de l'enfance en France au XXe siècle, rencontre Fernand Deligny (1913-1996). De plus en plus étudié en Europe et aux Etats-Unis, Deligny est aujourd'hui encore un célèbre inconnu. Wikipédia le présente comme " un opposant farouche à la prise en charge asilaire des enfants difficiles ou délinquants et des enfants autistes ". C'est oublier qu'il fut également conteur, écrivain, cinéaste, cartographe, et que les inventions plastiques et poétiques de ce bricoleur de génie contribuent pour une large part à ses expérimentations cliniques. Dans ce livre, Catherine Perret inscrit Deligny dans l'histoire des révolutions psychiatriques qui, suite à l'" extermination douce des fous " dans les hôpitaux psychiatriques français durant la Seconde Guerre mondiale, surent faire de la folie une perspective sur l'humain et du soin psychique une pratique sociale. Les expérimentations éducatives et cliniques de Deligny, ses inventions plastiques éclairent ce qui, chez les humains, vise à la création d'un milieu : un milieu loin du langage et qui ne se laisse capter qu'en images. Catherine Perret montre que la prise en compte sans exclusive de l'humain ne dépend pas seulement de la capacité qu'auraient les sociétés à inclure de plus en plus d'individus dans le respect de leurs différences. Elle dépend aussi de leur capacité à prendre acte de la différence entre la part civilisable de l'homme et son noyau non civilisable, mais pourtant humain. C'est par là que son essai rejoint l'agenda politique de l'anthropologie contemporaine. [Résumé d'Auteur/Editeur] Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=482 Le tacite, l'humain : Anthropologie politique de Fernand Deligny [Texte imprimé et/ou numérique] / Catherine PERRET, Auteur . - Paris [France] : Seuil, 2021 . - 361 p. ; 14,2 cm × 22,5 cm × 2,7 cm. - (La Librairie du XXIe siècle, ISSN 1628-5255) .
ISBN : 978-2-02-145238-9
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : Le lien social se nourrit de quelque chose qui n'est pas social. Tel est le propos de cet essai d'infra-politique dans lequel la philosophe Catherine Perret, explorant la naissance de la pédopsychiatrie et l'histoire des politiques de l'enfance en France au XXe siècle, rencontre Fernand Deligny (1913-1996). De plus en plus étudié en Europe et aux Etats-Unis, Deligny est aujourd'hui encore un célèbre inconnu. Wikipédia le présente comme " un opposant farouche à la prise en charge asilaire des enfants difficiles ou délinquants et des enfants autistes ". C'est oublier qu'il fut également conteur, écrivain, cinéaste, cartographe, et que les inventions plastiques et poétiques de ce bricoleur de génie contribuent pour une large part à ses expérimentations cliniques. Dans ce livre, Catherine Perret inscrit Deligny dans l'histoire des révolutions psychiatriques qui, suite à l'" extermination douce des fous " dans les hôpitaux psychiatriques français durant la Seconde Guerre mondiale, surent faire de la folie une perspective sur l'humain et du soin psychique une pratique sociale. Les expérimentations éducatives et cliniques de Deligny, ses inventions plastiques éclairent ce qui, chez les humains, vise à la création d'un milieu : un milieu loin du langage et qui ne se laisse capter qu'en images. Catherine Perret montre que la prise en compte sans exclusive de l'humain ne dépend pas seulement de la capacité qu'auraient les sociétés à inclure de plus en plus d'individus dans le respect de leurs différences. Elle dépend aussi de leur capacité à prendre acte de la différence entre la part civilisable de l'homme et son noyau non civilisable, mais pourtant humain. C'est par là que son essai rejoint l'agenda politique de l'anthropologie contemporaine. [Résumé d'Auteur/Editeur] Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=482 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC0006361 EDU-E PER Livre Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes EDU - Education - Pédagogie Disponible