[article]
Titre : |
Que n’est-on soudain pris par les glaces à l’instant de sa verticalité |
Type de document : |
Texte imprimé et/ou numérique |
Auteurs : |
François GEORGES, Auteur |
Année de publication : |
2009 |
Article en page(s) : |
p.54-70 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Psychomotricité Corps Tonus Regards Audition Motricité Clinique-du-sujet |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Je me suis adossé à l’une des interrogations proposées par les organisateurs de cette journée « sur les modalités de prise en compte de l’aspect tonique dans la prise en charge thérapeutique du patient », pour tenter de témoigner et d’articuler quelques uns des points discrets mais saillants du travail entrepris par un petit garçon de deux ans et demi qui présentait un retard de développement psychomoteur, associé à un trouble relationnel majeur aux traits autistiques. Psychomotricien j’ai été enseigné du lien entre tonus et émotion mis en évidence par Henri Wallon (relation tonico-affective, 1949), puis repris par Julian De Ajuriaguerra sous la dénomination de dialogue tonique (1960), mettant par là en évidence la fonction du tonus dans les interactions humaines... Ainsi tonus et posture, qui ont pour fond commun les émotions et l’activité relationnelle, fondent le mouvement (confère en particulier les travaux de Maurice Merleau-Ponty). A tous deux, étroitement liés, il convient d’ajouter le regard...
Cet enseignement, faut-il le rappeler, fut, dans le cadre de nos études, théorique et pratique. Ces deux dimensions, théorique et pratique -c’est-à-dire impliquant le corps-, répondent d’un certain corpus de savoirs.
Mes fonctions de psychomotricien dans un secteur de pédopsychiatrie sont investies, par mes collègues, d’un savoir-faire avec le corps, avec un sujet et le corps. Ce savoir-faire situe ce que certains nomment le “non verbal”, voire le “hors langage”.
Ce savoir du psychomotricien peut se trouver dérangé dés lors que ce dernier consent à éprouver une clinique du sujet.
S’appliquer à une clinique du sujet force à constater que les dimensions du langage et de la parole y sont prépondérantes, tout particulièrement dans le nouage, chez un enfant comme chez un adulte, du corps aux signifiants résonnants du sujet. Tonus et posture sont là des points d’appuis et repérages des plus précis. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=925 |
in Thérapie psychomotrice et recherches > 157 (2009) . - p.54-70
[article] Que n’est-on soudain pris par les glaces à l’instant de sa verticalité [Texte imprimé et/ou numérique] / François GEORGES, Auteur . - 2009 . - p.54-70. Langues : Français ( fre) in Thérapie psychomotrice et recherches > 157 (2009) . - p.54-70
Mots-clés : |
Psychomotricité Corps Tonus Regards Audition Motricité Clinique-du-sujet |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Je me suis adossé à l’une des interrogations proposées par les organisateurs de cette journée « sur les modalités de prise en compte de l’aspect tonique dans la prise en charge thérapeutique du patient », pour tenter de témoigner et d’articuler quelques uns des points discrets mais saillants du travail entrepris par un petit garçon de deux ans et demi qui présentait un retard de développement psychomoteur, associé à un trouble relationnel majeur aux traits autistiques. Psychomotricien j’ai été enseigné du lien entre tonus et émotion mis en évidence par Henri Wallon (relation tonico-affective, 1949), puis repris par Julian De Ajuriaguerra sous la dénomination de dialogue tonique (1960), mettant par là en évidence la fonction du tonus dans les interactions humaines... Ainsi tonus et posture, qui ont pour fond commun les émotions et l’activité relationnelle, fondent le mouvement (confère en particulier les travaux de Maurice Merleau-Ponty). A tous deux, étroitement liés, il convient d’ajouter le regard...
Cet enseignement, faut-il le rappeler, fut, dans le cadre de nos études, théorique et pratique. Ces deux dimensions, théorique et pratique -c’est-à-dire impliquant le corps-, répondent d’un certain corpus de savoirs.
Mes fonctions de psychomotricien dans un secteur de pédopsychiatrie sont investies, par mes collègues, d’un savoir-faire avec le corps, avec un sujet et le corps. Ce savoir-faire situe ce que certains nomment le “non verbal”, voire le “hors langage”.
Ce savoir du psychomotricien peut se trouver dérangé dés lors que ce dernier consent à éprouver une clinique du sujet.
S’appliquer à une clinique du sujet force à constater que les dimensions du langage et de la parole y sont prépondérantes, tout particulièrement dans le nouage, chez un enfant comme chez un adulte, du corps aux signifiants résonnants du sujet. Tonus et posture sont là des points d’appuis et repérages des plus précis. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=925 |
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