[article]
Titre : |
Le patient aphasique au coeur des décisions de soins : une nécessité éthique et morale |
Type de document : |
Texte imprimé et/ou numérique |
Auteurs : |
Claire SAINSON, Auteur ; Christelle BOLLORE, Auteur |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p.257-294 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
aphasie patient partenaire orthophoniste décision médicale partagée droit du patient consentement éclairé |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Ces dernières années ont vu se réaliser une inversion de pouvoir entre les patients et leurs soignants : « les patients ne se font plus soigner, ils se soignent » (Fayn ef al., 2017). Is souhaitent effectivement ne plus être assujettis aux soignants, être considérés comme des partenaires et que leur singularité soit prise en compte. Ce partenariat a une influence considérable sur la compréhension, les décisions et l’implication des patients dans leurs soins et, par voie de conséquence, sur leur « mieux vivre » avec leur maladie. L’aphasie, quelle qu’en soit l’origine (accident vasculaire, maladies neurodégénératives…) a une incidence très négative sur ce partenariat. La plupart des soignants considèrent encore les personnes aphasiques comme incapables de prendre des décisions de soins et cette usurpation de leurs capacités d’auto-détermination a des conséquences néfastes, sur l’image qu’elles ont d’elles-mêmes et sur leur vie en général. Il est crucial que les patients ne soient plus destitués de leur droit le plus fondamental : pouvoir choisir ce qu’ils souhaitent. Les techniques d’optimisation de la communication permettent très souvent de contourner les difficultés cognitives et de rendre ainsi les patients aphasiques acteurs de leurs choix. Si l’aphasie est trop sévère et que ces techniques peinent à compenser les difficultés communicationnelles, l’aide des proches est alors un atout, mais ces derniers ne doivent en aucun cas se substituer totalement aux patients. La première partie de cet article sera consacrée aux notions générales portant sur le partenariat avec les patients aphasiques et les techniques d’optimisation. La seconde partie concerne le déroulé des soins apportés aux patients aphasiques : de la demande initiale de rendez-vous aux décisions médicales. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=501 |
in Rééducation Orthophonique > 293-294 (Juin 2023) . - p.257-294
[article] Le patient aphasique au coeur des décisions de soins : une nécessité éthique et morale [Texte imprimé et/ou numérique] / Claire SAINSON, Auteur ; Christelle BOLLORE, Auteur . - 2023 . - p.257-294. Langues : Français ( fre) in Rééducation Orthophonique > 293-294 (Juin 2023) . - p.257-294
Mots-clés : |
aphasie patient partenaire orthophoniste décision médicale partagée droit du patient consentement éclairé |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Ces dernières années ont vu se réaliser une inversion de pouvoir entre les patients et leurs soignants : « les patients ne se font plus soigner, ils se soignent » (Fayn ef al., 2017). Is souhaitent effectivement ne plus être assujettis aux soignants, être considérés comme des partenaires et que leur singularité soit prise en compte. Ce partenariat a une influence considérable sur la compréhension, les décisions et l’implication des patients dans leurs soins et, par voie de conséquence, sur leur « mieux vivre » avec leur maladie. L’aphasie, quelle qu’en soit l’origine (accident vasculaire, maladies neurodégénératives…) a une incidence très négative sur ce partenariat. La plupart des soignants considèrent encore les personnes aphasiques comme incapables de prendre des décisions de soins et cette usurpation de leurs capacités d’auto-détermination a des conséquences néfastes, sur l’image qu’elles ont d’elles-mêmes et sur leur vie en général. Il est crucial que les patients ne soient plus destitués de leur droit le plus fondamental : pouvoir choisir ce qu’ils souhaitent. Les techniques d’optimisation de la communication permettent très souvent de contourner les difficultés cognitives et de rendre ainsi les patients aphasiques acteurs de leurs choix. Si l’aphasie est trop sévère et que ces techniques peinent à compenser les difficultés communicationnelles, l’aide des proches est alors un atout, mais ces derniers ne doivent en aucun cas se substituer totalement aux patients. La première partie de cet article sera consacrée aux notions générales portant sur le partenariat avec les patients aphasiques et les techniques d’optimisation. La seconde partie concerne le déroulé des soins apportés aux patients aphasiques : de la demande initiale de rendez-vous aux décisions médicales. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=501 |
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