Centre d'Information et de documentation du CRA Rhône-Alpes
CRA
Informations pratiques
-
Adresse
Centre d'information et de documentation
du CRA Rhône-Alpes
Centre Hospitalier le Vinatier
bât 211
95, Bd Pinel
69678 Bron CedexHoraires
Lundi au Vendredi
9h00-12h00 13h30-16h00Contact
Tél: +33(0)4 37 91 54 65
Mail
Fax: +33(0)4 37 91 54 37
-
Détail de l'auteur
Auteur Sandra ALVARES DE TOLEDO |
Documents disponibles écrits par cet auteur (4)
Faire une suggestion Affiner la recherche
Camérer / Fernand DELIGNY
Titre : Camérer : A propos d'images. Fernand Deligny Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Auteur ; Anaïs MASSON, Auteur ; Marlon CARDOSO PINTO MIGUEL, Auteur ; Marina VIDAL-NAQUET, Auteur ; Hervé JOUBERT-LAURENCIN, Auteur ; Jean-Louis COMOLLI, Auteur ; Alexandra DE SEGUIN DES HONS, Auteur ; Cyril BEGHIN, Auteur Editeur : Paris [France] : L'Arachnéen Année de publication : 2021 Importance : 390 p. Présentation : ill. Format : 21,7 cm × 28,1 cm × 2,7 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37367-017-2 Langues : Français (fre) Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : "Mais où sont donc les images ? ". Dans le cadre de ses tentatives pédagogiques, ou anti-pédagogiques, Fernand Deligny (1913-1996), éducateur, écrivain, a manifesté de tout temps un intérêt pour le cinéma. Dans les textes de ce recueil, il s'interroge d'abord sur ce qu'une certaine pratique cinématographique, qu'il appelle "camérer" (plutôt que filmer), peut bien signifier. Puis, dans un dialogue serré avec lui-même et avec l'énigme de la perception autistique (il a vécu pendant trente ans avec des enfants autistes), il aborde l'image, une et multiple, celle qui ne se voit pas, celle qu'ont en partage le poète et le cinéaste, celle qui fait "repère" , celle qui ne se laisse pas prendre.
La quasi-totalité des textes de Deligny et l'iconographie qui les accompagne sont inédits, de même que les essais critiques proposés par les meilleurs connaisseurs de son oeuvre. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=481 Camérer : A propos d'images. Fernand Deligny [Texte imprimé et/ou numérique] / Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Auteur ; Anaïs MASSON, Auteur ; Marlon CARDOSO PINTO MIGUEL, Auteur ; Marina VIDAL-NAQUET, Auteur ; Hervé JOUBERT-LAURENCIN, Auteur ; Jean-Louis COMOLLI, Auteur ; Alexandra DE SEGUIN DES HONS, Auteur ; Cyril BEGHIN, Auteur . - Paris [France] : L'Arachnéen, 2021 . - 390 p. : ill. ; 21,7 cm × 28,1 cm × 2,7 cm.
ISBN : 978-2-37367-017-2
Langues : Français (fre)
Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : "Mais où sont donc les images ? ". Dans le cadre de ses tentatives pédagogiques, ou anti-pédagogiques, Fernand Deligny (1913-1996), éducateur, écrivain, a manifesté de tout temps un intérêt pour le cinéma. Dans les textes de ce recueil, il s'interroge d'abord sur ce qu'une certaine pratique cinématographique, qu'il appelle "camérer" (plutôt que filmer), peut bien signifier. Puis, dans un dialogue serré avec lui-même et avec l'énigme de la perception autistique (il a vécu pendant trente ans avec des enfants autistes), il aborde l'image, une et multiple, celle qui ne se voit pas, celle qu'ont en partage le poète et le cinéaste, celle qui fait "repère" , celle qui ne se laisse pas prendre.
La quasi-totalité des textes de Deligny et l'iconographie qui les accompagne sont inédits, de même que les essais critiques proposés par les meilleurs connaisseurs de son oeuvre. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=481 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC0006304 EDU-E DEL Livre Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes EDU - Education - Pédagogie Disponible Cartes et lignes d'erre / Sandra ALVARES DE TOLEDO
Titre : Cartes et lignes d'erre : Traces du réseau de Fernand Deligny 1969-1979 Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Sandra ALVARES DE TOLEDO, Directeur de publication Editeur : Paris [France] : L'Arachnéen Année de publication : 2013 Importance : 416 p. Présentation : ill. Format : 22cm x 28cm x 3cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-9541059-0-1 Langues : Français (fre) Mots-clés : Fernand Deligny Index. décimale : ART-A ART-A - Artistes Autistes Résumé :
En 1968, Fernand Deligny fonde un réseau de prise en charge d’enfants autistes dans les Cévennes, à Monoblet. Quelques années plus tard (1975-1976), il consacre trois numéros de la revue Recherches, fondée par Félix Guattari, à cette expérience qu’il mène en marge des institutions éducatives et psychiatriques. Deligny n’est pas psychiatre. Il parle d’ailleurs plus volontiers d’enfants mutiques qu’autistes. À une époque où la prise en charge de l’autisme infantile est encore mal assurée, il propose un milieu de vie organisé en aires de séjour dans lesquelles les enfants vivent le coutumier auprès d’adultes non diplômés (ouvriers, paysans, étudiants). À ces éducateurs qui n’en sont pas - il les appelle les présences proches -, il propose de transcrire les déplacements et les gestes des enfants. Dans chacune des aires de séjour - situées à une quinzaine de kilomètres les unes des autres - et durant dix ans, au jour le jour (le soir ou le lendemain, parfois plusieurs jours après), les adultes tracent des cartes sur lesquelles ils reportent leurs propres trajets puis, sur des calques, les lignes d’erre des enfants. « Pour rien, pour voir, pour n’avoir pas à en parler, des enfants - là, pour éluder nom et prénom, déjouer les artifices du IL dès que l’autre est parlé. » Ces cartes ne servent ni à comprendre ni à interpréter des stéréotypies ; mais à « voir » ce qu’on ne voit pas à l’œil nu, les coïncidences ou chevêtres (lignes d’erre qui se recoupent en un point précis, signalant qu’un repère ou du commun se sont instaurés), les améliorations à apporter à l’aménagement de l’espace, le rôle des objets d’usage dans les initiatives des enfants, leur degré de participation à telle tâche coutumière au fil des jours, l’effet sur eux du geste pour rien d’un adulte (un signe, un repère supplémentaire), etc.
Le livre rassemble près de deux cents cartes retrouvées dans les archives en 2010 par Gisèle Durand et Jacques Lin, compagnons de route de Deligny. Il se compose de onze chapitres ou sections, ordonnés chronologiquement et par aires de séjour. D’un lieu à l’autre, les mains qui tracent ne sont pas les mêmes : le « style » de Jacques Lin et Gisèle Durand n’est pas celui de Marie-Dominique Vasseur, Thierry Bazzana ou Nicole Guy. Les modes de transcription changent également : avec le temps, le vocabulaire graphique s’enrichit, devient très ou trop abstrait (à l’image du haut degré spéculatif de la recherche de Deligny), puis revient à un tracer plus simple et plus lisible. Ce sont pourtant les mêmes principes qui inspirent les auteurs de ces cartes : se déprendre d’eux mêmes dans une forme d’écriture, et enregistrer les traces de l’humain de nature que Deligny voit persister là où le langage se retire. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=199 Cartes et lignes d'erre : Traces du réseau de Fernand Deligny 1969-1979 [Texte imprimé et/ou numérique] / Sandra ALVARES DE TOLEDO, Directeur de publication . - Paris [France] : L'Arachnéen, 2013 . - 416 p. : ill. ; 22cm x 28cm x 3cm.
ISBN : 978-2-9541059-0-1
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Fernand Deligny Index. décimale : ART-A ART-A - Artistes Autistes Résumé :
En 1968, Fernand Deligny fonde un réseau de prise en charge d’enfants autistes dans les Cévennes, à Monoblet. Quelques années plus tard (1975-1976), il consacre trois numéros de la revue Recherches, fondée par Félix Guattari, à cette expérience qu’il mène en marge des institutions éducatives et psychiatriques. Deligny n’est pas psychiatre. Il parle d’ailleurs plus volontiers d’enfants mutiques qu’autistes. À une époque où la prise en charge de l’autisme infantile est encore mal assurée, il propose un milieu de vie organisé en aires de séjour dans lesquelles les enfants vivent le coutumier auprès d’adultes non diplômés (ouvriers, paysans, étudiants). À ces éducateurs qui n’en sont pas - il les appelle les présences proches -, il propose de transcrire les déplacements et les gestes des enfants. Dans chacune des aires de séjour - situées à une quinzaine de kilomètres les unes des autres - et durant dix ans, au jour le jour (le soir ou le lendemain, parfois plusieurs jours après), les adultes tracent des cartes sur lesquelles ils reportent leurs propres trajets puis, sur des calques, les lignes d’erre des enfants. « Pour rien, pour voir, pour n’avoir pas à en parler, des enfants - là, pour éluder nom et prénom, déjouer les artifices du IL dès que l’autre est parlé. » Ces cartes ne servent ni à comprendre ni à interpréter des stéréotypies ; mais à « voir » ce qu’on ne voit pas à l’œil nu, les coïncidences ou chevêtres (lignes d’erre qui se recoupent en un point précis, signalant qu’un repère ou du commun se sont instaurés), les améliorations à apporter à l’aménagement de l’espace, le rôle des objets d’usage dans les initiatives des enfants, leur degré de participation à telle tâche coutumière au fil des jours, l’effet sur eux du geste pour rien d’un adulte (un signe, un repère supplémentaire), etc.
Le livre rassemble près de deux cents cartes retrouvées dans les archives en 2010 par Gisèle Durand et Jacques Lin, compagnons de route de Deligny. Il se compose de onze chapitres ou sections, ordonnés chronologiquement et par aires de séjour. D’un lieu à l’autre, les mains qui tracent ne sont pas les mêmes : le « style » de Jacques Lin et Gisèle Durand n’est pas celui de Marie-Dominique Vasseur, Thierry Bazzana ou Nicole Guy. Les modes de transcription changent également : avec le temps, le vocabulaire graphique s’enrichit, devient très ou trop abstrait (à l’image du haut degré spéculatif de la recherche de Deligny), puis revient à un tracer plus simple et plus lisible. Ce sont pourtant les mêmes principes qui inspirent les auteurs de ces cartes : se déprendre d’eux mêmes dans une forme d’écriture, et enregistrer les traces de l’humain de nature que Deligny voit persister là où le langage se retire. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=199 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC0002405 ART-A TOL Livre Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes ART - Autisme et art - Autisme en images Disponible Les abonnés qui ont emprunté ce document ont également emprunté :
Ma vie d'autiste Asperger PICCA, Grégory Un puzzle pour l'autisme PETIBON, Elisabeth Integrated Yoga CUOMO, Nicole Apprends-moi à faire seul POUSSIN, Charlotte Adulte à haut potentiel, déployez vos talents ! PREVOT-STIMEC, Isabelle Tous au bain ! GEIS, Patricia Fernand Deligny. Correspondance des Cévennes. 1968-1996 / Fernand DELIGNY
Titre : Fernand Deligny. Correspondance des Cévennes. 1968-1996 : Edition établie, annotée et présentée par Sandra Alvarez de Toledo Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Éditeur scientifique Editeur : Paris [France] : L'Arachnéen Année de publication : 2018 Importance : 1300 p. Présentation : ill. Format : 16,5cm x 23,5cm x 4cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37367-013-4 Langues : Français (fre) Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : La Correspondance des Cévennes, 1968-1996, qui paraît après la réédition des Œuvres (2017), porte sur les années durant lesquelles Fernand Deligny a vécu avec des enfants autistes et élaboré sa recherche sur le mode d’être « hors langage », l’humain et l’image. Les « Cévennes » désignent en réalité le hameau de Graniers, à Monoblet, que Deligny ne quitte pas durant trente ans ; depuis ce point fixe il pense et organise ce qu’il appelle le « réseau ». Les lettres de Deligny (une sélection sur un millier) forment environ les trois quarts de la Correspondance et témoignent du « laboratoire » de l’œuvre en train de se faire.
Les plus nombreuses sont celles échangées avec ses éditeurs : Isaac Joseph en premier lieu, philosophe et maître d’œuvre des livres majeurs de Deligny, Émile Copfermann, directeur de collection chez Maspero puis chez Hachette, et Jean-Michel Chaumont, alors étudiant en philosophie, éditeur de deux de ses ouvrages. La correspondance met également en évidence, sous la forme des échanges avec François Truffaut, Chris Marker, Robert Kramer, et beaucoup d’autres, la constance de la place du cinéma dans la vie du réseau. La teneur des lettres à Louis Althusser (qui lui rend visite au printemps 1977), du dialogue avec le jeune psychiatre communiste Franck Chaumon et des échanges avec Huguette Dumoulin, membre de l’ex-Grande cordée (1947-1962), rappelle à la fois le compagnonnage de Deligny avec le PCF et sa proposition alternative d’un Nous commun et « d’espèce », intuition qui fait de lui l’un des penseurs précurseurs de l’anthropologie politique contemporaine. L’hostilité de Deligny à l’égard de la psychanalyse est en partie démentie par un échange régulier avec des lacaniens ou apparentés, parmi lesquels Françoise Dolto et Jacques Nassif. Deligny écrit également aux membres du réseau, et surtout à Jacques Lin, l’une des chevilles ouvrières du réseau. Il tient en revanche à distance les éducateurs spécialisés qui le sollicitent comme le modèle qu’il s’évertue à ne pas être. L’échange de lettres avec Marcel Gauchet (1982-1983) dénote un malentendu cordial sur le thème du « choix » et de la religion. De nombreuses lettres émouvantes avec les parents des enfants autistes (les mères surtout, Henriette T. et Chantal B., Micheline Beutier) émaillent la correspondance.
La Correspondance des Cévennes s’achève en forme de fugue sereine ; tandis que sa santé décline et qu’il écrit les derniers haïkus de Essi & Copeaux, Deligny fait encore part à Jacques Allaire du projet d’adapter au cinéma une biographie de Ludwig Wittgenstein et entretient une correspondance régulière avec Thierry et Nadèjda Garrel au sujet de son autobiographie sans fin, L’Enfant de citadelle.
La publication des lettres s’accompagne de la reproduction d’environ 175 documents et lettres manuscrites. Cette riche iconographie, qui est l’une des particularités de l’ouvrage, met en évidence la spatialisation de l’écriture de Deligny, le lien entre entre écriture, tracer et image, et rappelle le contexte historique et politique de sa recherche.
Un conséquent travail d’édition critique complète la publication des lettres. L’ouvrage est introduit par l’éditrice et s’achève par une liste des lettres par interlocuteur et par l’énoncé des partis pris éditoriaux. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=376 Fernand Deligny. Correspondance des Cévennes. 1968-1996 : Edition établie, annotée et présentée par Sandra Alvarez de Toledo [Texte imprimé et/ou numérique] / Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Éditeur scientifique . - Paris [France] : L'Arachnéen, 2018 . - 1300 p. : ill. ; 16,5cm x 23,5cm x 4cm.
ISBN : 978-2-37367-013-4
Langues : Français (fre)
Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : La Correspondance des Cévennes, 1968-1996, qui paraît après la réédition des Œuvres (2017), porte sur les années durant lesquelles Fernand Deligny a vécu avec des enfants autistes et élaboré sa recherche sur le mode d’être « hors langage », l’humain et l’image. Les « Cévennes » désignent en réalité le hameau de Graniers, à Monoblet, que Deligny ne quitte pas durant trente ans ; depuis ce point fixe il pense et organise ce qu’il appelle le « réseau ». Les lettres de Deligny (une sélection sur un millier) forment environ les trois quarts de la Correspondance et témoignent du « laboratoire » de l’œuvre en train de se faire.
Les plus nombreuses sont celles échangées avec ses éditeurs : Isaac Joseph en premier lieu, philosophe et maître d’œuvre des livres majeurs de Deligny, Émile Copfermann, directeur de collection chez Maspero puis chez Hachette, et Jean-Michel Chaumont, alors étudiant en philosophie, éditeur de deux de ses ouvrages. La correspondance met également en évidence, sous la forme des échanges avec François Truffaut, Chris Marker, Robert Kramer, et beaucoup d’autres, la constance de la place du cinéma dans la vie du réseau. La teneur des lettres à Louis Althusser (qui lui rend visite au printemps 1977), du dialogue avec le jeune psychiatre communiste Franck Chaumon et des échanges avec Huguette Dumoulin, membre de l’ex-Grande cordée (1947-1962), rappelle à la fois le compagnonnage de Deligny avec le PCF et sa proposition alternative d’un Nous commun et « d’espèce », intuition qui fait de lui l’un des penseurs précurseurs de l’anthropologie politique contemporaine. L’hostilité de Deligny à l’égard de la psychanalyse est en partie démentie par un échange régulier avec des lacaniens ou apparentés, parmi lesquels Françoise Dolto et Jacques Nassif. Deligny écrit également aux membres du réseau, et surtout à Jacques Lin, l’une des chevilles ouvrières du réseau. Il tient en revanche à distance les éducateurs spécialisés qui le sollicitent comme le modèle qu’il s’évertue à ne pas être. L’échange de lettres avec Marcel Gauchet (1982-1983) dénote un malentendu cordial sur le thème du « choix » et de la religion. De nombreuses lettres émouvantes avec les parents des enfants autistes (les mères surtout, Henriette T. et Chantal B., Micheline Beutier) émaillent la correspondance.
La Correspondance des Cévennes s’achève en forme de fugue sereine ; tandis que sa santé décline et qu’il écrit les derniers haïkus de Essi & Copeaux, Deligny fait encore part à Jacques Allaire du projet d’adapter au cinéma une biographie de Ludwig Wittgenstein et entretient une correspondance régulière avec Thierry et Nadèjda Garrel au sujet de son autobiographie sans fin, L’Enfant de citadelle.
La publication des lettres s’accompagne de la reproduction d’environ 175 documents et lettres manuscrites. Cette riche iconographie, qui est l’une des particularités de l’ouvrage, met en évidence la spatialisation de l’écriture de Deligny, le lien entre entre écriture, tracer et image, et rappelle le contexte historique et politique de sa recherche.
Un conséquent travail d’édition critique complète la publication des lettres. L’ouvrage est introduit par l’éditrice et s’achève par une liste des lettres par interlocuteur et par l’énoncé des partis pris éditoriaux. [Résumé d'Auteur/Editeur]Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=376 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC0004676 EDU-E DEL Livre Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes EDU - Education - Pédagogie Disponible Oeuvres. Fernand Deligny / Fernand DELIGNY
Titre : Oeuvres. Fernand Deligny : Edition établie et présentée par Sandra Alvarez de Toledo Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Éditeur scientifique Editeur : Paris [France] : L'Arachnéen Année de publication : 2017 Importance : 1844 p. Présentation : 16,5cm x 21,5cm x 5,5cm Format : ill. ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37367-012-7 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : Les Œuvres de Fernand Deligny (1913-1996) reconstituent en 1856 pages de textes, images, fac-similés, les étapes d'une trajectoire qui conduisit cet éducateur sans diplôme de la lutte contre l'institution « Sauvegarde de l'enfance » à une approche expérimentale de l'autisme. L'ouvrage rassemble pour la première fois l'essentiel de son œuvre, éditée et inédite: de Pavillon 3, ses premières nouvelles (1944), aux textes sur l'image des années 1980 et à l'évocation de sa dernière et monumentale tentative autobiographique, L'Enfant de citadelle. [Résumé d'Auteur/Editeur] Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=376 Oeuvres. Fernand Deligny : Edition établie et présentée par Sandra Alvarez de Toledo [Texte imprimé et/ou numérique] / Fernand DELIGNY, Auteur ; Sandra ALVARES DE TOLEDO, Éditeur scientifique . - Paris [France] : L'Arachnéen, 2017 . - 1844 p. : 16,5cm x 21,5cm x 5,5cm ; ill.
ISBN : 978-2-37367-012-7
Bibliogr.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : EDU-E EDU-E - Education et Pédagogie Spécialisée Résumé : Les Œuvres de Fernand Deligny (1913-1996) reconstituent en 1856 pages de textes, images, fac-similés, les étapes d'une trajectoire qui conduisit cet éducateur sans diplôme de la lutte contre l'institution « Sauvegarde de l'enfance » à une approche expérimentale de l'autisme. L'ouvrage rassemble pour la première fois l'essentiel de son œuvre, éditée et inédite: de Pavillon 3, ses premières nouvelles (1944), aux textes sur l'image des années 1980 et à l'évocation de sa dernière et monumentale tentative autobiographique, L'Enfant de citadelle. [Résumé d'Auteur/Editeur] Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=376 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité DOC0004677 EDU-E DEL Livre Centre d'Information et de Documentation du CRA Rhône-Alpes EDU - Education - Pédagogie Disponible