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1 recherche sur le mot-clé 'Observation psychomotrice'
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"Les yeux de Camille" / Catherine POTEL in Thérapie psychomotrice et recherches, 174 (2013)
[article]
Titre : "Les yeux de Camille" Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Catherine POTEL, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p.162-168 Langues : Français (fre) Mots-clés : Relaxation Observation psychomotrice Corps Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Camille est une jeune fille de 18 ans. Elle vient me voir à mon cabinet privé, adressée par le psychiatre de la clinique où elle est hospitalisée, pour un travail de relaxation. Camille ne parle pas. Son corps rigide est immobile. Seuls ses yeux disent une attente. Mais quelle attente
Sybille est une petite fille de 11 ans, aux portes de l’adolescence. Son corps bouge dans tous les sens, telle une tige flexible soumise au moindre coup de vent. Et elle parle... trop... comme obligée. Souvent, Sybille se casse, et ses pansement ou ses plâtres sont autant de demandes. Mais quelle demande? Entre Sybille et Camille, aucun lien si ce n’est ce que j’ai ressenti, cette angoisse de n’être pas à la hauteur, la peur de ne pas savoir faire. Puis, ce moment de saisissement quand quelque chose advient, imprévu, dans le mouvement psycho corporel qui se produit dans la rencontre thérapeutique. Sybille, Camille... au travers de ces deux cas cliniques, je tenterai d’évoquer ce silence dont est tissé le lien entre les patients et le thérapeute, un silence parfois angoissant que le corps comble, à sa façon très énigmatique. Un silence qui va devenir plein, en tout cas on l’espère, car chargé d’affects et d’émotions partagées. Le risque de la thérapeutique psychomotrice est cela même qui fait notre spécificité notre implication corporelle. Personne n’est à l’abri d’une hyperactivité thérapeutique interventionniste quand l’angoisse est là. Or le psychomotricien a un outil, c’est sa capacité à être présent dans son corps, quand cette présence est faite de subjectivité psychique. « Les yeux de Camille », ça parle de ça.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=229
in Thérapie psychomotrice et recherches > 174 (2013) . - p.162-168[article] "Les yeux de Camille" [Texte imprimé et/ou numérique] / Catherine POTEL, Auteur . - 2013 . - p.162-168.
Langues : Français (fre)
in Thérapie psychomotrice et recherches > 174 (2013) . - p.162-168
Mots-clés : Relaxation Observation psychomotrice Corps Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Camille est une jeune fille de 18 ans. Elle vient me voir à mon cabinet privé, adressée par le psychiatre de la clinique où elle est hospitalisée, pour un travail de relaxation. Camille ne parle pas. Son corps rigide est immobile. Seuls ses yeux disent une attente. Mais quelle attente
Sybille est une petite fille de 11 ans, aux portes de l’adolescence. Son corps bouge dans tous les sens, telle une tige flexible soumise au moindre coup de vent. Et elle parle... trop... comme obligée. Souvent, Sybille se casse, et ses pansement ou ses plâtres sont autant de demandes. Mais quelle demande? Entre Sybille et Camille, aucun lien si ce n’est ce que j’ai ressenti, cette angoisse de n’être pas à la hauteur, la peur de ne pas savoir faire. Puis, ce moment de saisissement quand quelque chose advient, imprévu, dans le mouvement psycho corporel qui se produit dans la rencontre thérapeutique. Sybille, Camille... au travers de ces deux cas cliniques, je tenterai d’évoquer ce silence dont est tissé le lien entre les patients et le thérapeute, un silence parfois angoissant que le corps comble, à sa façon très énigmatique. Un silence qui va devenir plein, en tout cas on l’espère, car chargé d’affects et d’émotions partagées. Le risque de la thérapeutique psychomotrice est cela même qui fait notre spécificité notre implication corporelle. Personne n’est à l’abri d’une hyperactivité thérapeutique interventionniste quand l’angoisse est là. Or le psychomotricien a un outil, c’est sa capacité à être présent dans son corps, quand cette présence est faite de subjectivité psychique. « Les yeux de Camille », ça parle de ça.Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=229