Centre d'Information et de documentation du CRA Rhône-Alpes
CRA
Informations pratiques
-
Adresse
Centre d'information et de documentation
du CRA Rhône-Alpes
Centre Hospitalier le Vinatier
bât 211
95, Bd Pinel
69678 Bron CedexHoraires
Lundi au Vendredi
9h00-12h00 13h30-16h00Contact
Tél: +33(0)4 37 91 54 65
Mail
Fax: +33(0)4 37 91 54 37
-
Résultat de la recherche
2 recherche sur le mot-clé 'Dyslexie du développement'
Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche Faire une suggestion
Stabilité dans le temps et inter-langues des sous-types de dyslexie développementale / Liliane SPRENGER-CHAROLLES in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E., 62-63 (Mai 2001)
[article]
Titre : Stabilité dans le temps et inter-langues des sous-types de dyslexie développementale Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur ; P. LACERT, Auteur ; D. BECHENNEC, Auteur ; Pascale COLE, Auteur ; W. SERNICLAES, Auteur Année de publication : 2001 Article en page(s) : p.115-128 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dyslexie du développement Dyslexie de surface Dyslexie phonologique Analyse phonémique et dyslexie Catégorisation phonémique et dyslexie Mémoire à court terme phonologique et dyslexie Mémoire à court terme visuelle et dyslexie Méthodes de typologisation des dyslexiques Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Trois questions sont au centre de l’article. La première, celle de la prévalence dans la population des dyslexiques des différents sous-types de dyslexie, a été évaluée à travers cinq études effectuées dans différentes langues et utilisant différentes méthodes et mesures pour typologiser les dyslexiques. La seconde, celle de la stabilité des profils de dyslexie dans le temps, a été examinée à partir de données longitudinales. Des données longitudinales ont également servi de base pour aborder la troisième question, celle de la spécificité des déficits associés à la dyslexie en dehors de la lecture (analyse phonémique, mémoire à court terme phonologique et visuelle). Le résultat le plus notable est la faible résistance des profils dissociés de type dyslexie phonologique ou de surface. En effet, leur proportion varie fortement non seulement en fonction de la méthode utilisée pour les typologi— ser (méthode classique ou méthode (les régressions), mais aussi en fonction de la langue parlée par les enfants (anglais ou français) et, à l’intérieur d’une même langue, en fonction de la mesure utilisée (précision ou temps). Les données longitudinales indiquent également que ces sous-types évoluent (le façon non cohérente dans le temps. Par exemple, avec la méthode classique, qui est celle utilisée en clinique, l’analyse cas iar cas de l’évolution entre 10 et 13 ans de dyslexiques phonologiques et de surface montre qu’aucun enfant ne conserve le même profil dissocié, tout au moins si on tient compte de la présence d'un déficit soit pour le temps, soit pour la précision de la réponse par contre, avec la même méthode et les mêmes indicateurs, 80 % des cas examinés ressortent à ces deux époques comme souffrant d’un double déficit. Enfin l’évaluation des déficits dans des domaines reliés à la lecture n’a pas permis d’opposer de façon claire des dyslexiques phonologiques qui souffriraient d’un déficit spécifiquement phonologique à des dyslexiques de surface qui auraient plutôt un déficit de type visuel les empêchant de fixer l’image orthographique des mots. Ce qui semble ressortir de façon cohérente, c’est que la majeure partie des dyslexiques souffrent d’un double déficit, qui touche à la fois la procédure phonologique et la procédure orthographique de lecture, l’une de ces deux procédures pouvant simplement ressortir comme plus fortement détériorée que l’autre à certains moments du développement et sur certaines mesures. Ce double déficit est accompagné d’une déficience dans les traitements phonologiques en dehors de la lecture. Une interprétation de ces résultats, qui ne permettent pas de corroborer l’hypothèse d’une dissociation claire entre les profils de dyslexie phonologique et de surface, est proposée. Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=197
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 62-63 (Mai 2001) . - p.115-128[article] Stabilité dans le temps et inter-langues des sous-types de dyslexie développementale [Texte imprimé et/ou numérique] / Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur ; P. LACERT, Auteur ; D. BECHENNEC, Auteur ; Pascale COLE, Auteur ; W. SERNICLAES, Auteur . - 2001 . - p.115-128.
Langues : Français (fre)
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 62-63 (Mai 2001) . - p.115-128
Mots-clés : Dyslexie du développement Dyslexie de surface Dyslexie phonologique Analyse phonémique et dyslexie Catégorisation phonémique et dyslexie Mémoire à court terme phonologique et dyslexie Mémoire à court terme visuelle et dyslexie Méthodes de typologisation des dyslexiques Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Trois questions sont au centre de l’article. La première, celle de la prévalence dans la population des dyslexiques des différents sous-types de dyslexie, a été évaluée à travers cinq études effectuées dans différentes langues et utilisant différentes méthodes et mesures pour typologiser les dyslexiques. La seconde, celle de la stabilité des profils de dyslexie dans le temps, a été examinée à partir de données longitudinales. Des données longitudinales ont également servi de base pour aborder la troisième question, celle de la spécificité des déficits associés à la dyslexie en dehors de la lecture (analyse phonémique, mémoire à court terme phonologique et visuelle). Le résultat le plus notable est la faible résistance des profils dissociés de type dyslexie phonologique ou de surface. En effet, leur proportion varie fortement non seulement en fonction de la méthode utilisée pour les typologi— ser (méthode classique ou méthode (les régressions), mais aussi en fonction de la langue parlée par les enfants (anglais ou français) et, à l’intérieur d’une même langue, en fonction de la mesure utilisée (précision ou temps). Les données longitudinales indiquent également que ces sous-types évoluent (le façon non cohérente dans le temps. Par exemple, avec la méthode classique, qui est celle utilisée en clinique, l’analyse cas iar cas de l’évolution entre 10 et 13 ans de dyslexiques phonologiques et de surface montre qu’aucun enfant ne conserve le même profil dissocié, tout au moins si on tient compte de la présence d'un déficit soit pour le temps, soit pour la précision de la réponse par contre, avec la même méthode et les mêmes indicateurs, 80 % des cas examinés ressortent à ces deux époques comme souffrant d’un double déficit. Enfin l’évaluation des déficits dans des domaines reliés à la lecture n’a pas permis d’opposer de façon claire des dyslexiques phonologiques qui souffriraient d’un déficit spécifiquement phonologique à des dyslexiques de surface qui auraient plutôt un déficit de type visuel les empêchant de fixer l’image orthographique des mots. Ce qui semble ressortir de façon cohérente, c’est que la majeure partie des dyslexiques souffrent d’un double déficit, qui touche à la fois la procédure phonologique et la procédure orthographique de lecture, l’une de ces deux procédures pouvant simplement ressortir comme plus fortement détériorée que l’autre à certains moments du développement et sur certaines mesures. Ce double déficit est accompagné d’une déficience dans les traitements phonologiques en dehors de la lecture. Une interprétation de ces résultats, qui ne permettent pas de corroborer l’hypothèse d’une dissociation claire entre les profils de dyslexie phonologique et de surface, est proposée. Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=197 Principales capacités phonologiques et visuelles impliquées dans l'apprentissage typique et atypique (dyslexie) de la lecture / Liliane SPRENGER-CHAROLLES in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E., 175 (Décembre 2021)
[article]
Titre : Principales capacités phonologiques et visuelles impliquées dans l'apprentissage typique et atypique (dyslexie) de la lecture Type de document : Texte imprimé et/ou numérique Auteurs : Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur Article en page(s) : p.701-714 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dyslexie du développement Apprentissage de la lecture Discrimination visuelle Discrimination phonémique Perception catégorielle Perception allophonique Perception visuelle Lettres en miroir Erreurs visuelles Erreurs phonologiques Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Cette étude présente une synthèse des recherches sur l'implication respective des capacités de discrimination phonologique et visuelle dans l'apprentissage de la lecture typique et atypique (dyslexie développementale). L'introduction contient un bref historique des systèmes d'écriture et de leur relation avec l'acquisition de la lecture ainsi que nos choix méthodologiques. En particulier, en raison des relations réciproques entre la lecture et les compétences reliées, une attention particulière est accordée aux études qui font la distinction entre les causes et les conséquences celles qui comportent des données longitudinales impliquant des tests avant que les enfants n'aient appris à lire et, pour la dyslexie, celles qui comportent un groupe de lecteurs typiques du même niveau de lecture en plus des contrôles du même âge chronologique. Les données examinées ont permis de relever des déficits de discrimination phonémique chez les enfants, les adolescents et les adultes dyslexiques, déficits qui peuvent expliquer pourquoi ils n'arrivent jamais à automatiser le décodage, qui nécessite de mettre en relation les graphèmes avec les phonèmes correspondants. En revanche les données concernant les capacités de discrimination visuelle sont moins claires. Il reste toutefois une énigme intéressante : le traitement des lettres en miroir ne serait pas automatisé chez les dyslexiques. L'effet en retour de l'apprentissage de la lecture sur la langue parlée est rapidement discuté. Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=472
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 175 (Décembre 2021) . - p.701-714[article] Principales capacités phonologiques et visuelles impliquées dans l'apprentissage typique et atypique (dyslexie) de la lecture [Texte imprimé et/ou numérique] / Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur . - p.701-714.
Langues : Français (fre)
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 175 (Décembre 2021) . - p.701-714
Mots-clés : Dyslexie du développement Apprentissage de la lecture Discrimination visuelle Discrimination phonémique Perception catégorielle Perception allophonique Perception visuelle Lettres en miroir Erreurs visuelles Erreurs phonologiques Index. décimale : PER Périodiques Résumé : Cette étude présente une synthèse des recherches sur l'implication respective des capacités de discrimination phonologique et visuelle dans l'apprentissage de la lecture typique et atypique (dyslexie développementale). L'introduction contient un bref historique des systèmes d'écriture et de leur relation avec l'acquisition de la lecture ainsi que nos choix méthodologiques. En particulier, en raison des relations réciproques entre la lecture et les compétences reliées, une attention particulière est accordée aux études qui font la distinction entre les causes et les conséquences celles qui comportent des données longitudinales impliquant des tests avant que les enfants n'aient appris à lire et, pour la dyslexie, celles qui comportent un groupe de lecteurs typiques du même niveau de lecture en plus des contrôles du même âge chronologique. Les données examinées ont permis de relever des déficits de discrimination phonémique chez les enfants, les adolescents et les adultes dyslexiques, déficits qui peuvent expliquer pourquoi ils n'arrivent jamais à automatiser le décodage, qui nécessite de mettre en relation les graphèmes avec les phonèmes correspondants. En revanche les données concernant les capacités de discrimination visuelle sont moins claires. Il reste toutefois une énigme intéressante : le traitement des lettres en miroir ne serait pas automatisé chez les dyslexiques. L'effet en retour de l'apprentissage de la lecture sur la langue parlée est rapidement discuté. Permalink : https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=472