[article]
Titre : |
Stabilité dans le temps et inter-langues des sous-types de dyslexie développementale |
Type de document : |
Texte imprimé et/ou numérique |
Auteurs : |
Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur ; P. LACERT, Auteur ; D. BECHENNEC, Auteur ; Pascale COLE, Auteur ; W. SERNICLAES, Auteur |
Année de publication : |
2001 |
Article en page(s) : |
p.115-128 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Dyslexie du développement Dyslexie de surface Dyslexie phonologique Analyse phonémique et dyslexie Catégorisation phonémique et dyslexie Mémoire à court terme phonologique et dyslexie Mémoire à court terme visuelle et dyslexie Méthodes de typologisation des dyslexiques |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Trois questions sont au centre de l’article. La première, celle de la prévalence dans la population des dyslexiques des différents sous-types de dyslexie, a été évaluée à travers cinq études effectuées dans différentes langues et utilisant différentes méthodes et mesures pour typologiser les dyslexiques. La seconde, celle de la stabilité des profils de dyslexie dans le temps, a été examinée à partir de données longitudinales. Des données longitudinales ont également servi de base pour aborder la troisième question, celle de la spécificité des déficits associés à la dyslexie en dehors de la lecture (analyse phonémique, mémoire à court terme phonologique et visuelle). Le résultat le plus notable est la faible résistance des profils dissociés de type dyslexie phonologique ou de surface. En effet, leur proportion varie fortement non seulement en fonction de la méthode utilisée pour les typologi— ser (méthode classique ou méthode (les régressions), mais aussi en fonction de la langue parlée par les enfants (anglais ou français) et, à l’intérieur d’une même langue, en fonction de la mesure utilisée (précision ou temps). Les données longitudinales indiquent également que ces sous-types évoluent (le façon non cohérente dans le temps. Par exemple, avec la méthode classique, qui est celle utilisée en clinique, l’analyse cas iar cas de l’évolution entre 10 et 13 ans de dyslexiques phonologiques et de surface montre qu’aucun enfant ne conserve le même profil dissocié, tout au moins si on tient compte de la présence d'un déficit soit pour le temps, soit pour la précision de la réponse par contre, avec la même méthode et les mêmes indicateurs, 80 % des cas examinés ressortent à ces deux époques comme souffrant d’un double déficit. Enfin l’évaluation des déficits dans des domaines reliés à la lecture n’a pas permis d’opposer de façon claire des dyslexiques phonologiques qui souffriraient d’un déficit spécifiquement phonologique à des dyslexiques de surface qui auraient plutôt un déficit de type visuel les empêchant de fixer l’image orthographique des mots. Ce qui semble ressortir de façon cohérente, c’est que la majeure partie des dyslexiques souffrent d’un double déficit, qui touche à la fois la procédure phonologique et la procédure orthographique de lecture, l’une de ces deux procédures pouvant simplement ressortir comme plus fortement détériorée que l’autre à certains moments du développement et sur certaines mesures. Ce double déficit est accompagné d’une déficience dans les traitements phonologiques en dehors de la lecture. Une interprétation de ces résultats, qui ne permettent pas de corroborer l’hypothèse d’une dissociation claire entre les profils de dyslexie phonologique et de surface, est proposée. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=197 |
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 62-63 (Mai 2001) . - p.115-128
[article] Stabilité dans le temps et inter-langues des sous-types de dyslexie développementale [Texte imprimé et/ou numérique] / Liliane SPRENGER-CHAROLLES, Auteur ; P. LACERT, Auteur ; D. BECHENNEC, Auteur ; Pascale COLE, Auteur ; W. SERNICLAES, Auteur . - 2001 . - p.115-128. Langues : Français ( fre) in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 62-63 (Mai 2001) . - p.115-128
Mots-clés : |
Dyslexie du développement Dyslexie de surface Dyslexie phonologique Analyse phonémique et dyslexie Catégorisation phonémique et dyslexie Mémoire à court terme phonologique et dyslexie Mémoire à court terme visuelle et dyslexie Méthodes de typologisation des dyslexiques |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Trois questions sont au centre de l’article. La première, celle de la prévalence dans la population des dyslexiques des différents sous-types de dyslexie, a été évaluée à travers cinq études effectuées dans différentes langues et utilisant différentes méthodes et mesures pour typologiser les dyslexiques. La seconde, celle de la stabilité des profils de dyslexie dans le temps, a été examinée à partir de données longitudinales. Des données longitudinales ont également servi de base pour aborder la troisième question, celle de la spécificité des déficits associés à la dyslexie en dehors de la lecture (analyse phonémique, mémoire à court terme phonologique et visuelle). Le résultat le plus notable est la faible résistance des profils dissociés de type dyslexie phonologique ou de surface. En effet, leur proportion varie fortement non seulement en fonction de la méthode utilisée pour les typologi— ser (méthode classique ou méthode (les régressions), mais aussi en fonction de la langue parlée par les enfants (anglais ou français) et, à l’intérieur d’une même langue, en fonction de la mesure utilisée (précision ou temps). Les données longitudinales indiquent également que ces sous-types évoluent (le façon non cohérente dans le temps. Par exemple, avec la méthode classique, qui est celle utilisée en clinique, l’analyse cas iar cas de l’évolution entre 10 et 13 ans de dyslexiques phonologiques et de surface montre qu’aucun enfant ne conserve le même profil dissocié, tout au moins si on tient compte de la présence d'un déficit soit pour le temps, soit pour la précision de la réponse par contre, avec la même méthode et les mêmes indicateurs, 80 % des cas examinés ressortent à ces deux époques comme souffrant d’un double déficit. Enfin l’évaluation des déficits dans des domaines reliés à la lecture n’a pas permis d’opposer de façon claire des dyslexiques phonologiques qui souffriraient d’un déficit spécifiquement phonologique à des dyslexiques de surface qui auraient plutôt un déficit de type visuel les empêchant de fixer l’image orthographique des mots. Ce qui semble ressortir de façon cohérente, c’est que la majeure partie des dyslexiques souffrent d’un double déficit, qui touche à la fois la procédure phonologique et la procédure orthographique de lecture, l’une de ces deux procédures pouvant simplement ressortir comme plus fortement détériorée que l’autre à certains moments du développement et sur certaines mesures. Ce double déficit est accompagné d’une déficience dans les traitements phonologiques en dehors de la lecture. Une interprétation de ces résultats, qui ne permettent pas de corroborer l’hypothèse d’une dissociation claire entre les profils de dyslexie phonologique et de surface, est proposée. |
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