[article]
Titre : |
Le syndrome dysexécutif chez l’enfant: entre avancées scientifiques et questionnements |
Type de document : |
Texte imprimé et/ou numérique |
Auteurs : |
A. ROY, Auteur ; V. LODENOS, Auteur ; N. FOURNET, Auteur ; D. LE GALL, Auteur ; J.L. ROULIN, Auteur |
Article en page(s) : |
p.27-38 |
Mots-clés : |
Régulation — Lobe frontal — Contrôle exécutif— Syndrome dysexécutif — Scolarité |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Les troubles des fonctions exécutives et leur approche théorique sont devenus depuis quelques années un cadre de prédilection pour analyser un certain nombre de manifestations comportementales associées au développement perturbé de l’enfant. L’approche neuropsychologique de la notion de contrôle et de régulation de son comportement par l’enfant, qui serait sous la dépendance des structures préfrontales du cerveau, offre en effet une grille d’interprétation aux implications multiples. Plus spécifiquement, le développement prolongé et la maturité tardive des processus exécutifs et des réseaux frontaux, combiné à leur exposition fréquente dans divers contextes cliniques, a contribué à faire du syndrome dysexécutif un enjeu majeur de santé publique et une source de préoccupation fondamentale pour la scolarité et la qualité de vie des enfants. Les connaissances accumulées ces dernières années sur les lésions cérébrales acquises pendant l’enfance ainsi que dans diverses pathologies neurodéveloppementales incitent à concevoir le syndrome dysexécutif comme un ensemble hétérogène et variable de symptômes. Cette diversité sémiologique justifie d’être particulièrement prudent dans l’analyse clinique, d’autant que les fonctions exécutives obéissent à des règles de développement et de structuration complexes, aux interfaces avec l’émergence des autres fonctions supérieures. De surcroît, l’influence du contexte et de l’environnement reste aujourd’hui méconnue et sans doute largement sous-estimée, alors que ces facteurs sont susceptibles de jouer un rôle déterminant. Une meilleure compréhension du syndrome dysexécutif passe en outre par une analyse plus précise et plus systématique de ses implications dans la réalité scolaire de l’enfant, en particulier à travers le développement des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. L’ensemble de ces considérations conditionne la problématique du repérage et de l’évaluation, dont la pertinence repose nécessairement sur des stratégies d’examen structurées et théoriquement guidées, intégrées dans une démarche par définition pluridisciplinaire, autour et dans l’intérêt de l’enfant. |
Permalink : |
https://www.cra-rhone-alpes.org/cid/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=372 |
in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 146 (Avril 2017) . - p.27-38
[article] Le syndrome dysexécutif chez l’enfant: entre avancées scientifiques et questionnements [Texte imprimé et/ou numérique] / A. ROY, Auteur ; V. LODENOS, Auteur ; N. FOURNET, Auteur ; D. LE GALL, Auteur ; J.L. ROULIN, Auteur . - p.27-38. in Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l'Enfant - A.N.A.E. > 146 (Avril 2017) . - p.27-38
Mots-clés : |
Régulation — Lobe frontal — Contrôle exécutif— Syndrome dysexécutif — Scolarité |
Index. décimale : |
PER Périodiques |
Résumé : |
Les troubles des fonctions exécutives et leur approche théorique sont devenus depuis quelques années un cadre de prédilection pour analyser un certain nombre de manifestations comportementales associées au développement perturbé de l’enfant. L’approche neuropsychologique de la notion de contrôle et de régulation de son comportement par l’enfant, qui serait sous la dépendance des structures préfrontales du cerveau, offre en effet une grille d’interprétation aux implications multiples. Plus spécifiquement, le développement prolongé et la maturité tardive des processus exécutifs et des réseaux frontaux, combiné à leur exposition fréquente dans divers contextes cliniques, a contribué à faire du syndrome dysexécutif un enjeu majeur de santé publique et une source de préoccupation fondamentale pour la scolarité et la qualité de vie des enfants. Les connaissances accumulées ces dernières années sur les lésions cérébrales acquises pendant l’enfance ainsi que dans diverses pathologies neurodéveloppementales incitent à concevoir le syndrome dysexécutif comme un ensemble hétérogène et variable de symptômes. Cette diversité sémiologique justifie d’être particulièrement prudent dans l’analyse clinique, d’autant que les fonctions exécutives obéissent à des règles de développement et de structuration complexes, aux interfaces avec l’émergence des autres fonctions supérieures. De surcroît, l’influence du contexte et de l’environnement reste aujourd’hui méconnue et sans doute largement sous-estimée, alors que ces facteurs sont susceptibles de jouer un rôle déterminant. Une meilleure compréhension du syndrome dysexécutif passe en outre par une analyse plus précise et plus systématique de ses implications dans la réalité scolaire de l’enfant, en particulier à travers le développement des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être. L’ensemble de ces considérations conditionne la problématique du repérage et de l’évaluation, dont la pertinence repose nécessairement sur des stratégies d’examen structurées et théoriquement guidées, intégrées dans une démarche par définition pluridisciplinaire, autour et dans l’intérêt de l’enfant. |
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